Auteur/autrice : Flo Rian

Salut les Drogués

Salut les drogués, on se retrouve pour un petit débunkage. On s’est matté une petite émission d’RMCtv où il y avait des affirmations pseudo scientifiques, on s’est dit qu’on allait revenir dessus, que ça pourrait être sympa. Ça a l’air nécessaire de faire une petite mise au point!

Voyager à l’étranger avec son traitement de substitution.

La question nous est souvent posée du coup on s’est dit qu’on aller faire un petit récapitulatif des informations existantes et des différentes dispositions à prendre lorsque l’on est sous substitution et que l’on veut partir en vadrouille à l’étranger.

Il faut savoir que la procédure varie en fonction du pays ou vous vous rendez :

  • Si celui ci fait parti de l’espace Schengen (Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne, Estonie,  Finlande, France, Grèce, Hongrie, Islande, Italie, Lettonie, Liechtenstein Lituanie, Luxembourg, Malte, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République Tchèque, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse.) Il vous faut demander une autorisation de transport valable 30 jours à l’agence régional de santé (ARS) dont vous dépendez. Vous trouverez en lien une cartographie interactive afin de trouver votre ARS.
  • Si le pays ne fait pas parti de l’espace Schengen il applique dans ce cas c’est propre règle, Il est conseillé de se renseigner auprès de l’ambassade ou du ministère de la Santé du pays de destination. L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) peut délivrer une autorisation de transport si le pays exige ce document. Pour ça il vous faut contacter l’ANSM au moins 10 jours avant le départ à l’adresse suivante : stupetpsy@ansm.sante.fr en précisant le pays de destination, les dates du voyage et en joignant la copie de l’ordonnance qui couvre la durée du voyage. Le service est également joignable par téléphone au 01 55 87 36 33. Les attestations sont délivrées pour des quantités transportées correspondant à une durée de traitement ne dépassant pas la durée maximale de prescription autorisée de 28 jours (14 jours pour la méthadone sirop). Pour les déplacements de plus longue durée, il est conseillé d’effectuer les démarches nécessaires à la prolongation de votre traitement dans le pays d’accueil.

Pour connaitre les dispositions des différents pays, vous pouvez consulter le site de l’Organe International de Contrôle des Stupéfiants (OICS).

Vous trouverez sur le site de l’ANSM les informations et formulaires dont vous pourriez avoir besoin pour votre voyage.

Et pour les personnes qui se retrouverez en galère de TSO en Thaïlande n’hésite pas à lire l’article en lien.

L’équipe d’ASUD est aussi disponible pour répondre à vos questions et sur ce BON VOYAGE !

Programme EGUS XIIe édition

ATTENTION CHANGEMENT D’HORAIRE

Spécial toxicophobie

Co organisés par ASUD et OPPELIA

Dates : Jeudi 18 novembre 2021, 10h00- 17h00

Lieu : Centre Louis Lumière, 46 Rue Louis Lumière, 75020 Paris

Entrée: gratuite sur inscription ( pass sanitaire obligatoire)

A l’heure où l’actualité bruisse d’anathèmes sur « les crackers du Nord Est Parisien » ou sur « les vendeurs de drogues de Marseille », ASUD et Oppelia ont décidé d’organiser une prise de parole commune pour dénoncer le traitement médiatique et social réservé aux premiers concernés : les consommateurs de substances illicites.

La raison d’être d’ASUD est de rappeler que la justice n’est pas toujours du côté de la loi qui réprime ou de la société qui condamne, et de revendiquer la pleine citoyenneté des usagers de drogues. La haine de ceux que l’on ne comprend pas, que l’on perçoit comme différents est à l’origine de nombreux crimes dans l’histoire. La haine et la discrimination de ceux qui consomment des substances peut être qualifiée par un néologisme : la toxicophobie.

Les équipes de soins et de réduction des risques d’Oppelia veulent témoigner des dommages que provoquent la stigmatisation et l’exclusion sociale des usagers. Ils veulent surtout montrer qu’au contraire, tout ce qui contribue à la socialisation des usages de drogues, à la reconnaissance de la pleine humanité des usagers et à leur inclusion sociale favorise la régulation des drogues, la santé et le bien-être de tous.

Il y a 40 ans l’épidémie de sida a durement rappelé qu’en matière de drogues les bonnes intentions sont toujours un enfer quand elles font abstraction du plus élémentaire des droits humains : la liberté de choix.

Aujourd’hui ce sont d’autres enjeux qui amènent notre société à rejeter violemment certain.aines consommateurs.trices. Nous avons l’occasion de montrer lors de ces EGUS* que la discrimination la plus perfide est celle qui se travestit en vertu morale ou en soin médical.

*EGUS – Etats Généraux des Usagers de Substances (licites et illicites)

10h00-10h30: Accueil autour d’un café

10h30-10h45: Présentation de la journée (Fabrice Olivet , rédacteur en chef Asud Journal )

Première table ronde : Le crack, « la pire des drogues ?»

10h45- 11h30

  • Dr Carl Hart, professeur de psychologie à l’université de Columbia (New York, USA)
  • Anne Souyris, maire adjointe déléguée à la santé de la Ville de Paris
  • Rémi Taieb représentant d’une association d’habitants du XXe arrondissement de Paris
  • Abdou Ndiaye, directeur adjoint , association Oppelia-Charonne (Paris)

Débat : Quelles sont les nuisances qui accompagnent l’usage du crack dans l’espace public ? A quoi peut-on attribuer l’état de dénuement qui touchent ses utilisateurs.trices ?

Animation : Jean Maxence Granier , président d’ ASUD

11h30- 13h00

Deuxième table ronde : De quoi le crack est-il le nom ?

  • Dr Carl Hart , essayiste africain-américain.
  • Jérémy Constant , éducateur
  • Leon Gomboroff, directeur du centre Aurore-EGO
  • Julie Costa , sociologue
  • Un/une représentant habitant.te du XXe

Débat : De quoi le crack est-il le nom ? Construction sociale ? Panique morale ? Drogue de pauvre et/ou drogue de Noir.res ?

Animation : Anne Coppel , sociologue et présidente d’ honneur d’ASUD

13h00-14h00 :déjeuner libre

Troisième table ronde : La crise des opioïdes, fantasmes et réalités  ?

14h00-15h30

  • Dr Carl Hart , université Columbia New-York
  • Sybille Liégeois,(ASUD)
  • Catherine Péquart , directrice de l’association Oppelia-Charonne
  • Miguel Velazquez (ASUD)

Animation : Jean Maxence Granier

Débat : « toxicophobie » et opioïdes aux Etats-Unis et en France ?

  • Quatrième Table ronde : Cannabis la drogue qui se civilise

15h30- 16h30

  • Bénédicte Desforges : ex- lieutenant de police, auteure, fondatrice de Police Contre la Prohibition (PCP )
  • Eric Coquerel , député de la 1ere circonscription de Seine Saint Denis (La France Insoumise)

Animation : George Lachaze (ASUD)

  • Clôture : Alain Morel, directeur général d’Oppelia et Jean Maxence Granier, président d’ ASUD

17h00 fin des EGUS 12

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