Voici les noms de ces traitements : Harvoni, Epclusa, Sovaldi, Zepatier, Vosévi et Maviret. L’interféron n’est plus recommandé. Les AAD sont très bien tolérés, efficaces dans plus de 95% des cas et,
surtout, un traitement en 8 à 12 semaines permet d’éradiquer le virus dans la grande majorité des cas avec donc très peu d’effets secondaires.
Quelle que soit votre situation sociale, que vous soyez une personne usagère de drogues ou
non, avec ou sans hébergement, vous avez droit au traitement et même vous devez l’exigez. La consommation excessive d’alcool ou l’alcoolisme ne sont pas non plus un frein. Rien ne justifie que l’on vous écarte d’un traitement !
Pendant le traitement
Éviter, dans la mesure du possible, la consommation de produits stimulants (hallucinogènes, amphétamines, ecstasy…)
et en particulier la cocaïne : l’interaction avec celle‑ci peut entraîner parfois des pétages de plombs.
La consommation d’alcool doit être si possible évitée ou au moins diminuée.
Il n’existe pas de contre‑indication entre les traitements contre l’hépatite C et les traitements de substitution (cf. quizz réponse C, page 13). En cas de dépendance aux opiacés, un traitement de substitution est vivement recommandé.
Un contrôle de la charge virale du VHC sera effectué 12 semaines après l’arrêt du traitement