Les Chérubins électriques (Guillaume Serp)

Cette autofiction est aussi contrastée que sa couverture. L’écriture est belle et quelques passages restent en tête mais le récit des tribulations de ce post-adolescent dans la jet set underground des années 80 (tendance electro punk/new wave) n’est pas à la hauteur du mythe qui auréole le bouquin. En effet, sa promotion n’a cessé de rappeler qu’il s’agit de la réédition d’un texte introuvable, initialement paru en 1987, dont l’auteur – suicidé à 27 ans – fût, entre autres, le chanteur d’un groupe de new wave. Difficile dès lors de ne pas être déçu par un livre dont l’intrigue mal ficelée s’axe autour des déboires amoureux et des états d’âme d’un alter ego de l’auteur qui – rappelons-le – avait 23 ans à la parution du bouquin…

Les chérubins électriques. Guillaume Serp, L’Éditeur singulier, 2014.

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