Longtemps « planquée » derrière le VIH, l’hépatite C est restée méconnue des Français, y compris des injecteurs pourtant en première ligne. Face à un virus perçu comme lent et aléatoire, de nombreux UD ou ex-UD ont préféré différer ou éluder la confrontation avec un traitement ribavirine/interféron, jugé lourd et inefficace. C’est à ce noyau dur rétif aux traitements que nous nous adressons car l’éradication du VHC est enfin une perspective réaliste.