Auteur/autrice : ASUD

Consommateurs de drogues ET migrants : Donnez votre avis sur les systèmes de santé en Europe

Cela vous prendra 15 minutes pour compléter un questionnaire soutenu par l’Union européenne à l’intention de toutes les personnes qui vivent dans un pays dans lequel elles ne sont pas nées.

Il est important que les consommateurs et ex-consommateurs de drogues y répondent massivement car ils entretiennent très majoritairement de nombreux rapports avec les services de santé. Leur avis sur ces services est donc précieux.

Ce questionnaire est :

  • anonyme
  • confidentiel

Des personnes venant des quatre coins du monde peuvent être amenées à utiliser les services de santé alors qu’elles sont en Europe. Les personnes nées à l’étranger sont plus susceptibles d’attendre d’être gravement malades avant de demander de l’aide, ce qui peut entraîner de graves conséquences pour leur santé.

Répondez à une courte enquête afin de découvrir les raisons qui empêchent certaines personnes de se rendre plus tôt dans les services de santé. Les informations recueillies permettront d’améliorer ces services.

Qui peut participer ?

  • Vous avez plus de 18 ans ?
  • Vous vivez hors de votre pays d’origine ?

Intervenants de santé et consommateurs de drogues, merci de diffuser cette information.

Participer à aMASE
www.amase.eu

Manifestation : Soutenez Ne punissez pas ! (Support. Don’t punish !)

Le Consortium International sur la Politique des Drogues (IDPC) a organisée dans plus de 100 villes de 50 pays, une journée de mobilisation mondiale le 26 juin 2014 en soutien aux consommateurs de drogues.

Manifestations le jour J

Cette année non pas une mais 4 manifestations ont eu lieu à Paris, Marseille, Toulouse et Metz soutenues par de nombreuses associations (voir l’article de l’AFP).

Paris

Une centaine de militants se sont réunis sur le pont du Canal Saint-Martin près de l’Hôtel du Nord.

Organisation : AFR (coordination@a-f-r.org)

Marseille

Plus de 120 personnes se sont rassemblées sous l’ombrelle du Vieux-Port

Organisation : Bus 31/32 (caarud@bus3132.org)

Toulouse

Près d’une trentaine de mlitants ont sensibilisés les passants Place Arnaud Bernard.
Organisation : Chanvre et Libertés (contact@chanvre-libertes.org)

Metz

3 militants étaient présents. C’est un début !

Organisation : Chanvre et Libertés (contact@chanvre-libertes.org)

Portfolio Mondial

Le principe du portfolio mondial est de poser seul ou en groupe au côté du logo de l’évènement (jpg ou pdf). Pour y participer, envoyez directement vos photos à campaign@idpc.net ou com@a-f-r.org.

 

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Argumentaire

Pourquoi le 26 Juin?

Le 26 Juin est la Journée Internationale contre l’Abus de Drogues et le Trafic Illicite, mais aussi (paradoxalement) la Journée Internationale de Soutien aux Victimes de la Torture. Tandis que les pays les plus répressifs « fêtent » ce jour par des condamnations voire des exécutions de consommateurs ou de trafiquants de drogues, les autres perpétuent à leur manière la guerre à la drogue, cette guerre contre leurs propres citoyens. L’IDPC et ses partenaires proposent de se réapproprier cette journée en dénonçant les atteintes faites aux consommateurs de drogues et en criant au et fort notre soutien à leur égard.

Pourquoi soutenir les consommateurs de drogues ?

Les traités internationaux et les lois qui régissent la question des drogues dans le monde ont essentiellement pour objectif l’éradication, la prohibition et la criminalisation des usagers de drogues. Ce système qui coûte des milliards d’euros à la planète ne produit pas les effets annoncés : la consommation mondiale augmente, les trafics prospèrent et les risque sanitaires et sociaux se multiplient.

Pire, cet échec n’empêche pas les personnes qui utilisent des substances illicites d’être massivement traquées, punies, emprisonnées. Cette guerre aux drogués a de grave conséquences sanitaires et sociales en condamnant ces personnes à l’exclusion et la clandestinité.

Ailleurs dans le monde

La Journée mondiale d’action de « Soutenez. Ne Punissez Pas » a été un vrai succès. Il y a eu des évènements dans une centaine de villes à travers le monde avec des manifestations et cortèges, de l’art urbain et des graffitis, des kiosques d’information, des concerts, des pièces de théâtre, des discours, des conférences de presse, des matchs de football, etc.

Médias : articles et émissions TV ou radio sur la journée d’action sur le lien suivant : http://supportdontpunish.org/fr/journee-daction-mondiale-du-2014/.

Photos: les meilleures sont disponibles ici : https://www.facebook.com/media/set/?set=a.267785713405564.1073741851.135052193345584&type=1.

Vidéos: les vidéos relatives à la campagne sont sur http://supportdontpunish.org/fr/videos-3/

Bilan du 26 Juin 2013

La Journée du 26 Juin avait pour objectif de rassembler dans plusieurs villes du monde au moins 100 militants vêtus d’un t-shirt blanc avec le logo de « Soutenez. Ne punissez pas », ainsi que des masques de Richard Nixon. 41 villes y ont participé. Faites le tour du monde de la journée en vidéo :

L’AFR avait organisé la mobilisation française à Paris au Trocadéro.

Plus d’infos

L’appel du 18 joint 2014 : Nous sommes Urugayens !

Ces politiciens, toutes tendances confondues, qui s’offusquaient lorsque l’un d’entre eux, par inadvertance, suggérait de débattre sur le bien-fondé de la pénalisation du cannabis, n’ont pas moufté le jour où l’Uruguay, à la surprise générale, est devenu la première nation au monde à légaliser le cannabis. On ne les a pas non plus entendu lorsqu’aux États-Unis, souvent cités pour leur guerre sans merci contre la DROGUE, le Colorado l’a légalisé à son tour.

Nous sommes tous des Uruguayens titre

Les seuls, ou presque, à présenter aujourd’hui le chanvre sous un jour apocalyptique, ce sont les membres de l’Académie nationale de médecine et son héraut le docteur Jean Costentin dont les propos outranciers sur les dangers du cannabis ont même réussi à déclencher la réaction outragée de Didier Jayle, président de la Mildt sous l’ère Chirac-Sarkozy (2002 à 2007). Le cannabis n’est certes pas anodin et ce n’est pas le Circ qui vous dira le contraire, mais tous les rapports (nationaux ou internationaux) ont relevé sa relative innocuité et son potentiel thérapeutique.

La prohibition du cannabis a depuis longtemps fait la preuve de sa redoutable inefficacité. Elle n’a pas réussi à endiguer le nombre de consommateurs, ni à freiner le trafic. Elle a favorisé l’apparition de produits de coupe dangereux pour la santé, a déclenché des guerres meurtrières dans les cités et le gouvernement français, n’en déplaise à nos députés, ne pourra échapper très longtemps au nécessaire débat sur les redoutables effets secondaires d’une politique parfaitement inutile.

Partout en France, l’Appel du 18 joint est l’occasion de montrer que nous en avons assez de la répression et assez d’entendre depuis quarante ans les mêmes arguments éculés…

FIGEAC

Le Circ Midi-Pyrénées vous donne rendez-vous à 10h place Vival à Figeac, pour un défilé autour de la ville à 10h30, 11h. Il y aura ensuite pose de stands et informations jusqu’à 15/16h.

LYON

C’est au Parc des Berges Lyon 7e (Tram T1 Halle Tony Garnier) que le Circ Lyon vous accueillera dès 18h, en musique avec les Dread Ises Sound System & Bredda Soundsystem.

Stands, bars, grignotage et prise de parole la bouche pleine.

Participent aux rassemblement : Les jeunes Écologistes Lyon, le NPA, la Ligue des Droits de l’Homme, FacVerte, Europe Écologie Les Verts, Jardin d’Eden, Livity Reggae, LionSoldJah et Aides

Contact : circ-lyon@circ-asso.net

Sur FaceBud

PARIS

C’est à la prairie du Cercle Sud au Parc de La Villette (M° Porte de La Villette ou Porte de Pantin) que le Circ Paris vous donne rendez-vous dès 18 h en famille et avec votre miam.

Prises de parole, animations musicales avec les cannactivistes de RBH Sound.

Et sur FaceBud ou Tweeder

ST BRIEUC

Rassemblement pacifique et festif pour une réglementation de la filière récréative et thérapeutique du chanvre (Cannabis sativa L.) est prévu le mercredi 18 juin de 18h à 20h, au parc des Promenades à Saint Brieuc.

Sur FaceBud

Et d’autres initiatives…

BORDEAUX

Rassemblement 18h place de l’Hôtel de Ville organisé par Les Jeunes Écologistes Bordeaux-Aquitaine
Sur Facebook

MARSEILLE

Organisé par le Massilia Cannabis Municipal Club qui vous donne redez-vous au 125 sur la Cannebière au kiosque à 18h devant la mairie de secteur 1er et 7ème, avec une animation confirmée avec des membres du Massilia Sound System.

Sur Facebud

TAHITI

L’association THC (Tahit i Herb Culture) appelle à un rassemblement devant l’Assemblée à Papeete à 18h.

90ème rencontre du CRIPS IdF : RdR, regards critiques et perspectives

Introduction

Rémi Féraud, maire du 10e arrondissement de Paris Jean-Luc Romero-Michel, président du CRIPS Île-de-France

Enjeux après l’arrêt consultatif du Conseil d’Etat pour une salle de consommation à Paris : comment accompagner la RdR à l’injection ?

1ère table ronde

  • Pourquoi et comment accompagner l’injection – Marie Debrus (AFR)
  • L’aspect politique et juridique – Laurent El Ghozi, Président d’Elus, Santé publique et Territoires
  • Retour sur la salle Gaïa, son projet et la décision politique – Elisabeth Avril (Gaïa)

2nde table ronde

  • Le point de vue des habitants concernés par la proximité avec des structures bas-seuil – Didier Vincent (Association Action Barbès)
  • Les publics ultra minoritaires : usagers immigrés d’Europe de l’Est, quelles approches de RdR ? – Sandra Louis (110 les Halles)
  • Comment font les Genevois pour gérer les relations avec le voisinage ? Martine Baudin, (Première ligne, Suisse)

Débat de la salle

Café forum des outils

La RdR en milieu festif

(animé par Thierry Charlois – Fêtez Clairs)

  • La place du modèle communautaire – Fabrice Perez (ASUD/Techno+/AFR)
  • Pour réduire les risques au plus près des usages : travailler avec les dealers ? – Vincent Benso -Techno+)

Débat de la salle

Infos pratiques

Date  : Lundi 16 juin 2014 de 9h30 à 16h00

Lieu : Mairie du 10ème arrondissement- Salle de fêtes (2ème étage) – 72 rue du fbg Saint-Martin – 75010 Paris – Métro Château d’eau (ligne 4) ou Jacques Bonsergent (ligne 5)

Contact et inscriptions  : rencontre@lecrips.net ou fax 01 56 80 33 00 – Réponse impérative avant le 12 juin 2014.

Hépatites : Guérison pour tous ? Traitement pour chacun ! La santé n’a pas de prix, mais les traitements doivent avoir un juste prix

Actions Traitements – Act Up Paris – Aides – Arcat – ASUD – Basiliade – CATRED – CEID – Collectif Hépatites Virales – Comede – Dessine moi un mouton – Fédération Addiction – FNARS – FNH VIH et autres pathologies – Gaia Paris – Marmottan – Médecins du Monde – Odse – Planning familial – Solidarité Sida – SOLENSI – SOS Hépatites Fédération – LeTipi Marseille – TRT-5

Le 19 mai dernier était présenté le tout premier rapport d’experts en France sur la prise en charge des personnes infectées par les virus des hépatites virales B et C.Les conclusions de ce rapport étaient attendues pour lutter contre l’épidémie, soigner, et guérir en particulier les personnes infectées par le VHC grâce à l’arrivée de nouvelles molécules.

En effet, les hépatites représentent un problème majeur de santé publique : plus de 500.000 personnes touchées en France et près de 4000 décès chaque année.

Si les recommandations qui y figurent sont pertinentes : étendre et améliorer l’accès aux soins des personnes « vulnérables » et/ou en situation de précarité, dépister et traiter sans état d’âme et sans jugement les usagers de drogues, les personnes sous main de justice, les migrants… , elles devraient être suivies par un comité sous l’autorité du ministère de la santé ; enfin leur mise en oeuvre effective implique des moyens et des mesures à la hauteur des enjeux éthiques et de santé publique.
La lutte contre les hépatites connaît une révolution avec l’arrivée de traitements beaucoup mieux tolérés permettant des taux de guérison spectaculaires.

Les prix annoncés par les laboratoires, en particulier Gilead, sont prohibitifs : 60.000 à 80.000 euros pour une cure de 3 mois !

Comment dans ces conditions garantir un accès équitable à tous ?

Ce prix, qualifié d’ »exorbitant » par les experts du rapport, pourrait créer un dangereux précédent en ne basant pas la délivrance de médicaments vitaux sur les réels besoins en santé des personnes, ce qui aggravera une discrimination préexistante des personnes susceptibles d’être soignées sur des critères non médicaux : mode de vie, situation administrative ou socio-économique des personnes touchées.

Ceci entraînerait donc une perte d’espérance de vie pour certaines, la survenue de complications et d’incapacités liées à la maladie ou encore le recours à des traitements moins coûteux mais moins efficaces.

Nous ne pouvons nous satisfaire d’une prise en charge à deux vitesses. C’est d’autant plus intolérable que l’arrivée de nouveaux traitements contre l’hépatite C, beaucoup plus efficaces et avec beaucoup moins d’effets secondaires, fait entrevoir la possibilité d’éradiquer cette épidémie.
Nous demandons une véritable stratégie nationale de lutte contre les hépatites pour améliorer le suivi des lignes de crédits affectés aux services de santé et leur capacité à répondre aux besoins, et garantir une réelle équité dans l’accès aux nouvelles molécules.

La France s’est dotée depuis 1946 d’un système de protection sociale reposant sur le principe suivant : « Le droit fondamental à la protection de la santé doit être mis en oeuvre par tous moyens disponibles au
bénéfice de toute personne » art. L1110-1 du Code de Santé Publique. Nous rappelons que toute approche contraire à ce principe fondamental constituerait une grave atteinte au Code de Santé publique, dans la mesure où elle représenterait une perte de chances thérapeutiques pour les personnes touchées.
Face à ces enjeux éthiques et de santé publique, nos organisations s’interrogent sur l’intérêt et la nécessité de saisir le CCNE (Comité consultatif national d’éthique) pour avoir son avis sur les dangers de la mise à l’écart de patients infectés par le VHC nécessitant pourtant un traitement.

Plus largement, cela pourrait être l’occasion de connaître ses conclusions sur les implications éthiques et de santé publique en matière de coût des traitements et des dispositifs dont devrait se doter l’Etat pour mieux négocier avec l’industrie pharmaceutique, tout en accordant une place à la société civile et aux personnes concernées.

Nous appelons l’Etat à exiger un juste prix et donc à jouer son rôle de régulateur auprès des industriels afin de faire baisser les prix et de garantir l’accès à ces nouvelles molécules pour au moins 80.000 personnes atteintes d’hépatite C chronique, chez qui le traitement doit être initié selon les recommandations du rapport d’experts. Nous demandons à ce que les personnes infectées et malades soient enfin associées aux discussions et aux négociations, notamment dans les différents groupes de travail, en particulier ministériels, interministériels ; sans oublier leur intégration au Comité Economique des Produits de Santé (CEPS).

L’attitude de la France est d’autant plus attendue que nombre de pays sont confrontés à des difficultés similaires, voire encore plus graves, et que l’épidémie est mondiale.

Contacts :

– Président de SOS Hépatites Fédération, Michel Bonjour – téléphone 06 84 29 00 95 et courriel <michel.bonjour@soshepatites.org>

– Emmanuelle Hau/Aurélie Defretin, Médecins du Monde – téléphone 01 44 92 14 31 /13 81 – 06 09 17 35 59
<infomdm@medecinsdumonde.net>

Vous consommez des nouveaux produits de synthèse, répondez à l’enquête i-Trend

Ce questionnaire s’adresse à toutes les personnes ayant déjà consommé au moins une fois un nouveau produit de synthèse disponibles ou non sur Internet. Il est complètement anonyme et nécessite 15 minutes pour le remplir (en une seule fois). Pour participer cliquez sur la bannière ci-dessous :

Impression

En savoir plus

L’étude I-Trend menée en France par l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies porte sur les nouvelles substances psychoactives désignées par les termes Nouveaux Produits de Synthèse (NPS). Ces substances sont aussi couramment dénommées « legal highs » ou « designer drugs » ou encore « research chemicals » (RC).

Chacune d’entre elles peut se présenter sous des noms fantaisistes, des marques (par exemple NRG-3, Benzofury, SPICE, etc.). Sur les sites de ventes en ligne, ces substances sont parfois présentées comme des sels de bain, de l’encens avec la mention « not for human consumption », afin de détourner la loi sur les produits psychoactifs ou alimentaires.).

Ces nouveaux produits de synthèse imitent généralement les effets de drogues illégales comme par exemple, la cocaïne, l’ecstasy, l’amphétamine, la kétamine, le LSD ou même l’héroïne.. La plupart de ces nouvelles substances psychoactives peuvent être commandées sur Internet. Dans certains pays, elles peuvent être achetées dans des magasins appelés smart shops. Elles peuvent aussi être vendues par des dealers sur le marché des drogues, parfois comme des substituts des drogues cités plus haut.).

Les NPS se présentent sous toutes les formes : poudre, liquide, comprimé, herbe, gélule ou même résine.

Pourquoi ce questionnaire ?

Ces substances sont souvent très récentes et par conséquent, peu d’informations sont disponibles sur leurs effets, leurs compositions réelles, et les conséquences sur la santé.

Il est donc nécessaire de mieux comprendre comment ces substances sont perçues et utilisées. Cette enquête a été conçue pour apporter des réponses aux questions posées.

Il est destiné aux personnes qui ont déjà utilisé au moins une de ces substances. Si c’est votre cas, nous vous invitons à partager votre expérience.

La passation de ce questionnaire vous prendra 20 minutes environ. Il est totalement anonyme, aucune information sur votre identité ne vous sera demandée.

Pour plus d’informations sur les acteurs du projet Européen I-TREND et sur ses objectifs, cliquez ici.

SIDA 2018 : Dénoncez la tenue de la conférence internationale dans un pays qui refuse les personnes concernées ?

INPUD, l’association internationale des usagers de drogues, s’inquiète que la conférence internationale sur le sida de 2018 n’ait encore lieu aux Etats-Unis, un pays dans lequel il est difficile voire impossible d’entrer pour les usagers de drogues et les travailleurs du sexe.

INPUD est à la recherche de soutien associatif pour cette lettre, mais accepte également les mentions individuelles. Si vous souhaitez soutneir le courrier ci-dessous, envoyez votre nom, celui de votre association et votre fonction à: eliotalbers@inpud.net (cc. communications@nswp.orginfo@inpud.netavant le lundi 26 mai 2014 09:00 UTC.

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Le courrier

Prof. Françoise Barré-Sinoussi, IAS President
Dr. Chris Beyrer, IAS President-Elect & International Chair of Conference Coordinating Committee
Mr. Bernard Kadasia, IAS Acting Executive Director
International AIDS Society Governing Council and Secretariat
International AIDS Society HQ
Avenue de France 23
CH-1202 Geneva
Switzerland

26 mai 2014

Madame, Monsieur,

Nous vous écrivons en tant que réseaux mondiaux représentant les usagers de drogues et les travailleuses du sexe (hommes, femmes et trans), ainsi que nos soutiens et alliés, afin d’exprimer notre grande consternation que San Francisco soit parmi les villes citées dans la liste de celles censées accueillir la Conférence internationale sur le sida de 2018.

Comme vous en êtes sans doute plus que conscient, pour qu’une ville se qualifie comme hôte pour une conférence internationale sur le sida, elle doit être dans un pays qui n’a pas de barrières légales à l’entrée, au séjour ou à la résidence des personnes vivant avec le VIH. Bien que les États-Unis répondent en effet aux critères vitaux d’admissibilité, ayant en 2009 renversé les obstacles juridiques existant antérieurement, nous estimons que la tenue de la conférence aux États-Unis serait une flagrante mauvaise décision.

Les travailleuses du sexe et les usagers de drogues, deux des populations clés les plus touchées par l’épidémie de VIH font face à des obstacles juridiques, rigoureusement appliqués et considérables, pour entrer aux États- Unis. En outre, tandis que les États-Unis ont fait d’énormes contributions à la lutte contre l’épidémie, ils ont encore en place une interdiction fédérale sur l’achat de fournitures pour les programmes d’échange de seringues, à l’échelle nationale et dans ses programmes à l’étranger, et exige que les bénéficiaires de fonds fédéraux signent le fameux « pacte anti -prostitution». Ces deux textes de loi posent de graves obstacles structurels à l’élaboration de programmes efficaces de prévention du VIH parmi les travailleuses du sexe et les usagers de drogues injectables.

Nous sommes franchement abasourdis, et nous ne pensons pas qu’il soit exagéré de dire, insultés, quand peu de temps après la conférence de Washington IAC 2012, dont le slogan « Pas de travailleuses du sexe, pas d’usagers de drogues, pas d’IAC  » a été largement entendu comme le résultat de l’exclusion systémique des membres internationaux de ces communautés de prendre part à la conférence, pour que le retour des États-Unis soit encore envisagé.

Les leçons de la conférence de Washington n’ont manifestement pas été tirées et les préoccupations exprimées par les membres de la communauté des usagers de drogue et des travailleuses du sexe ont été ignorées. Si la conférence 2018 se déroule à San Francisco, nous verrons à nouveau une conférence dont les voix de deux des communautés les plus durement touchées par l’épidémie faire défaut. Ceci défie, et moque l’engagement souvent exprimé d’assurer l’intégration et la participation significative de toutes les principales populations affectées. Une telle décision enverrait le signal qu’en dépit de la preuve épidémiologique que les environnements juridiques répressifs, la criminalisation, la stigmatisation et d’autres facteurs structurels font en sorte que les travailleuses du sexe et les usagers de drogues, en particulier les usagers de drogues injectables, sont massivement touchés de manière disproportionnée par l’épidémie ; que nos voix n’ont pas d’importance et qu’elles ne sont pas voulues dans cette plate-forme internationale prééminente pour l’échange des opinions, et pour fournir un leadership dans la lutte contre l’épidémie.

À la lumière de ces faits, nous vous supplions de ne pas, une fois de plus, discréditer la Conférence internationale sur le sida en la tenant dans un pays où les membres de deux des principales populations touchées seront incapables de gagner l’entrée en toute sécurité. Nous vous exhortons à prouver votre engagement concret pour le thème de la conférence de cette année « Plus personne laissé derrière », et de tenir la conférence 2018 dans un pays qui ne place pas d’obstacles systémiques à la participation significative des membres de toutes les communautés touchées.

En conclusion, nous vous demandons de vous engager à ne pas tenir la conférence internationale aux États-Unis jusqu’à ce qu’ils aient abrogé les barrières restrictives sur le droit d’entrer, de rester et de séjourner pour les personnes qui utilisent des drogues et les travailleuses du sexe, et jusqu’à ce que soit abrogé l’interdiction fédérale sur les programmes d’échange de seringues et que le « pacte anti-prostitution » soit retiré de ses conditions de financement.

Levez-vous en solidarité avec les travailleuses du sexe et les personnes qui utilisent des drogues et dites non à San Francisco en 2018.

Cordialement,

Dr Eliot Ross Albers, Phd
Executive Director
International Network of People who Use Drugs (INPUD)

Ruth Morgan Thomas
Global Coordinator
The Global Network of Sex Work Projects (NSWP)

ASUD Journal n°54 – Qui sommes-nous ? – est sorti

Dans son 54ème numéro, ASUD se pose des questions existentielles. Qui sommes-nous ? Pourquoi sont-ils aussi méchants ? C’est quoi l’injection ? Qu’est-ce qu’on nous fait gober ? Docteur, comment ont fait les drogués ? etc.

Au sommaire

Ils ont participé à ce numéro…

Directeur de Publication : Michel VELAZQUEZ GONZALEZ
Rédacteur en chef : Fabrice OLIVET
Coordination : Fabienne LOPEZ
Maquette : Mathieu Long
Couverture et illustrations : Pierre OUIN, Emiliano Villa et WATH
Rédaction : Laurent APPELVincent BENSOMarc DUFAUD Jean-Pierre GALLANDSpeedy GONZALEZ Laurent KarilaBertrand LEBEAUSébastien NFHFabrice OLIVETFabrice PEREZEmiliano Villa
Dépot Légal : Tirage 10 000 exemplaires. ISSN : 1257 – 3280
Commission Paritaire : en cours
Impression : Print[team] zac km delta – 30900 Nîmes

Aller sur la page d’ASUD Journal N°54

 

 

 

Sondage ASUD Journal

Amie lectrice, ami lecteur,

Le journal d’ASUD N°54 est sorti avec huit mois de retard… c’est un peu long et nous nous en excusons auprès de vous. Comme vous devez vous en douter, nous connaissons des difficultés, principalement financières, dues au contexte général de crise des subventions tant publiques que privées, notamment une baisse progressive des sommes que nous attribuaient le Sidaction depuis de longues années.

Malgré 20 ans d’ancienneté et 54 numéros l’avenir d’ASUD JOURNAL reste incertain. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à porter la voix trop souvent ignorée des consommateurs de substances illicites, notamment ceux de plus en plus nombreux qui sollicitent le système de soins.

Pour nous aider à continuer à porter ce combat vous pouvez faire trois choses :

  • Continuer à lire ASUD et faire connaitre le journal autour de vous
  • Abonnez-vous et n’hésitez pas à faire des dons à l’association
  • Répondez au questionnaire ci-dessous afin de crédibiliser notre travail et aussi de l’améliorer grâce à vos retours

Merci de votre fidélité, c’est à vous maintenant !

Erreur : Formulaire de contact non trouvé !

Cannabis, 40 ans de malentendus (Volume 2 : 1997-2002)

Des députés enfumés et des militants interpelés ! Des jardinier en herbe et de l’herbe en politique ! Kouchner à la manœuvre et une madame Drogue à la hauteur ! Un cannabistrot à Paris et une cannabis cup dans les Vosges !
Ce n’est qu’une part des sujets hauts en couleur abordés dans ce 2ème volume (1997/2002).

Le deuxième volume de Cannabis, 40  ans de malentendus débute en 1997, année où de joyeux drilles réunis sous la bannière du Circ envoient un pétard aux députés et se termine en 2002, année où dans le cadre de l’élection présidentielle les mêmes transforment un meeting politique en cannabistrot.

Alors que l’auto-production prend de l’essor et que les instances officielles reconnaissent « qu’un monde sans drogues n’existe pas ». Alors que les partisans de l’abrogation de la loi de 1970 se mobilisent et que la question de la place du cannabis est posée lors de la campagne présidentielle de 2002, de nombreux observateurs pensaient que la loi évoluerait dans le sens d’une dépénalisation.

Il n’en sera évidemment rien et les défenseurs de la pénalisation dopés par le retour de la droite au pouvoir balaieront tout espoir de réforme, mais ce sera l’objet du futur et dernier volume de Cannabis, 40  ans de malentendus qui vous entraînera jusqu’en 2014 où tous les espoirs d’une révolution cannabique sont permis.

Parution le 9 mai 2014

 

Pour en savoir plus sur le volume 1 :
40 ans de malentendus volume 1 couv

 

2nde Conférence européenne de réduction des risques

Appel à contribution jusqu’au 6 novembre.

Vous avez jusqu’au 6 novembre pour soumettre vos idées de thèmes ou de présentation en renvoyant le formulaire téléchargeable ici par e-mail à maria.phelan@ihra.net.

Trois ans après la 1ère conférence Européenne de RdR à Marseille organisée par l’AFR pour EuroHRN, cette 2nde conférence qui aura lieu du 7 au 9 mai 2014 à Bâle sera l’occasion de promouvoir le thème de la réduction des risques, en Suisse et dans les pays européens, ainsi que de renforcer la coopération entre les acteurs concernés.

La conférence est organisée par l’EuroHRN (Réseau européen de RdR) et le gouvernement suisse.

ASUD a été sollicité par ses partenaires suisse Infodrog et le GREA pour faire partie du comité d’organisation de cette conférence.

Droguez-vous avec Libération

ASUD, l’AFR et AIDES ont publié une tribune en réaction au dossier « Droguez-vous avec modération » paru dans Libération le 13 avril 2014.

Quelle surprise de trouver dans l’un des derniers journaux de gauche, ce slogan : «Droguez-vous avec modération». Un slogan qui sert de colonne vertébrale depuis vingt ans à la lutte contre la pénalisation des drogues, et qui nous vaut d’être voués aux gémonies par tous les chevaliers de l’ordre moral, éditorialistes de Valeurs actuelles ou députés de l’UMP qui, ô surprise ! flirtent outrageusement avec la Manif pour tous.

Le pavé dans la mare, lancé par la une de Libé, rompt avec un tabou fondamental : celui de la légitimité de l’ivresse quel que soit le moyen utilisé. Oui ! Nos contemporains consomment volontiers du cannabis, occasionnellement de la coke, du MDMA [famille des amphétamines, ndlr] et toutes sortes de stimulants de synthèse fournis par Internet. Oui ! Ils le font majoritairement pour le fun. Oui ! Ils sont contents lorsque le produit est de bonne qualité, c’est-à-dire toxique en langage policier. En effet, une dichotomie absurde veut que la «bonne dope» soit nécessairement qualifiée de poison par les autorités. C’est le cœur du sujet.

Du sida à la légalisation des opiacés

Pour autant, Libé oublie tout de même de mentionner que le mur prohibitif est sérieusement fissuré depuis la fin du siècle dernier par une mine explosive nommée «sida». La déflagration n’a pas fini de provoquer des secousses de par le monde. Le Vietnam, la Fédération de Russie, et, demain, la Chine sont touchés là où ça fait mal, aux défauts de la cuirasse, sur le terrain des drogues et sur celui de l’homosexualité. Pour mémoire, le dernier écho français de la déflagration a permis le vote du Mariage pour tous. En matière de drogue comme d’homosexualité, le sida fut et reste un casse-tête pour les soldats de l’ordre moral.

Abritée derrière le tragique virus, la France a subrepticement mis en place une politique ignorée du grand public, baptisée «réduction des risques liés à l’usage de drogue». Protégée par ce bastion, elle a légalisé les opiacés, au point que l’héroïne, ce fléau des années 80, est devenue une substance rare et chère, remplacée dans la rue par diverses préparations médicamenteuses beaucoup moins mortelles et, surtout, beaucoup plus abordables comme le Subutex ou le Skenan. Avec 160 000 consommateurs réguliers d’opiacés rebaptisés, «patients du système de soin», la France détient le record de consommateurs d’opiacés encartés à la sécurité sociale, et dont le nombre va croissant selon les chiffres de la CPAM. Cette «légalisation» est tellement discrète que la plupart de nos concitoyens n’en ont pas conscience, alors qu’ils sont abreuvés quotidiennement de polémiques au couteau sur les progrès de la consommation de cannabis, nouveau fléau du XXIe siècle. Non, les seuls qui s’intéressent à nos résultats déconcertants en matière de traitements de substitution aux opiacés – c’est le libellé politiquement correct – sont nos collègues de l’étranger, croisés dans les meetings internationaux, impressionnés à la fois par le libéralisme de notre système et par ses résultats incontestables en termes de santé publique. En France, n’importe qui peut entrer dans un cabinet médical et ressortir, dix minutes plus tard, avec une prescription d’un mois d’opiacés de synthèse. Ces patients sont vos cousins, vos collègues, ils sont salariés, ont des enfants, mais le vrai scoop, c’est qu’ils sont vivants.

Car oui ! Libé oublie de préciser, au grand dam des gérontologues, que les drogués ont cessé de mourir jeunes. Autrefois, l’impitoyable prohibition condamnait les utilisateurs de substances prohibées à mourir ou à décrocher. Aujourd’hui, un journal comme Asud, financé (mal) par le ministère de la Santé peut titrer dans son numéro 50 : «Ces 50 drogues que nous avons testées pour vous». Les équipes de volontaires de Techno + forment un pool de techniciens dont la mission est de sillonner la France pour aider aux décollages et à l’atterrissage des psychonautes amateurs de rassemblement festif. Aides et Médecins du Monde peuvent mener des programmes d’intervention et de recherche sur l’accompagnement à l’injection comme outil de réduction des risques. Ces actions sont toutes approuvées ou financées par l’État. Mais oui, le sida a permis cela et bien d’autres choses.

Mais ça, c’était avant ! Toutes ces avancées reposaient sur une pandémie qui, maintenant en France, est sous contrôle. Sa petite sœur, l’hépatite C, largement diffusée par le même canal criminel de la prohibition des seringues, va probablement être contenue par une nouvelle génération de traitements efficaces à plus de 90%. Plus possible d’avancer derrière la crainte des virus qui constitue la base de notre abri réglementaire, car la loi, qui légalise la réduction des risques, votée en 2004, est explicitement motivée par la lutte contre le sida et les hépatites. Pour nous droguer avec modération, nous ne pouvons plus nous cacher derrière notre petit doigt viral.

Le retournement de tendance

Alors, ce chant de victoire, entonné par Libération, qui prétend reconnaître toutes les ivresses comme légitimes est certes revigorant, mais comme tous les hymnes, il est aussi résolument incantatoire. Pochtrons un soir, tripés le lendemain, sous anxiolytique le mois suivant. C’est un discours tendance. Mais une tendance, ça se retourne. La médecine spécialisée, rebaptisée «addictologie» après avoir perdu une bataille sous l’uniforme de la «toxicomanie», n’a pas renoncé à gagner la guerre contre la drogue. L’académie de médecine ne parle que de la schizophrénie postcannabique, la commission des stupéfiants n’a jamais autant classé de substances dans la rubrique poison et nos amis les Tontons flingueurs seraient perçus comme un quarteron de vieux fachos vautrés dans un binge drinking libidineux. Le tir de barrage engagé par Libé est contrebattu par un discours antithétique qui cible la «polytoxicomanie» de la jeunesse, fait la fête sans alcool car elle est plus folle, et a retiré sa clope à Lucky Luke et sa pipe à Jacques Tati. Foucault évoquait le spectre du biopouvoir avant de mourir du sida, la maladie politique qui a révélé les multiples liens entre le sanitaire, la discrimination, l’ordre moral et, on le dit trop rarement, le racisme. La lutte contre la drogue et les addictions cache une sale guerre menée contre certaines populations et dont les objectifs sont situés au-delà de la question de l’hypothétique degré de toxicité de certaines substances. Elle ravage nos «quartiers sensibles», gangrène notre économie, exacerbe les tensions communautaires. Bref, elle n’a cure d’aucune modération. Au contraire, elle ne se réalise que dans l’excès. Comme le dit si bien Michelle Alexander dans son best-seller, The New Jim Crow : «La guerre à la drogue n’a jamais été conçue pour soigner les personnes addictes !»

Tribune publiée sur Libération.fr et écrite par Bruno SPIRE Président d’Aides, Olivier MAGUET Vice-président de l’Association française de réduction des risques (AFR) et Fabrice OLIVET Directeur d’ASUD, membre de la commission nationale des psychotropes et des stupéfiants de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM)

Drogue, la fin de la prohibition (Reportage)

Pour illustrer l’échec des politiques répressives en matière de drogues, des journalistes suisse ont pris l’exemple de la France. ASUD et Gaïa Paris y sont allés de leurs témoignages et analyses. Dans les pays voisins ce sont les initiatives progressistes qui sont données en exemple.

Le 20ème siècle a connu 3 colossales abominations : le communisme, le fascisme, et le Guerre contre la Drogue. Après plus de 40 ans, le bilan de cette guerre est effroyable. Nous savons aujourd’hui que les politiques prohibitionnistes et la répression qui les accompagne ont eu des coûts (humains, financiers, sanitaires, sécuritaires, politiques, environnementaux) incommensurablement plus élevés et dévastateurs que les drogues elles-mêmes. Si vous voulez mieux comprendre pourquoi et comment mettre progressivement fin à cette prohibition regardez ce reportage réalisé par Sabine Kennel et Philippe Mach pour l’émission suisse Temps Présent sur RTS diffusée le 24 avril 2014.

L’intervention d’ASUD et Gaïa Paris sur la France se trouve à partir de la 33ème minute.

En 1997, cette émission avait réalisé un reportage sur le même sujet intitulé : Drogue: l’échec de la répression :

E²-NPS: une enquête de l’OFDT auprès des médecins sur les nouveaux produits de synthèse (NPS)

L’Observatoire Français des drogues et toxicomanies parraine une enquête auprès des professionnels confrontés aux consommateurs de nouveaux produits de synthèses (NPS).

L’enquête exploratoire sur l’impact sanitaire lié aux NPS du point de vue des professionnels (E²-NPS) est un court questionnaire à destination des médecins au contact d’usagers de drogues (addictologues, médecins généralistes et urgentistes) qui tente d’évaluer ce phénomène.

Le terme NPS (nouveaux produits de synthèse en français) désigne les substances synthétiques qui imitent les effets de certaines drogues illicites (cannabis, héroïne, cocaïne, amphétamine, ecstasy…). Ils sont vendus principalement par Internet mais aussi revendus dans les espaces festifs et privés. D’autres appellations font référence à une de leurs caractéristiques (nature synthétique, statut non illégal,…) : research chemicals (RC), designer drugs, legal highs, sels de bain etc.

Compte tenu de leur caractère nouveau, la dangerosité propre à chacune de ces substances, au-delà des  caractéristiques de leur famille chimique est extrêmement mal connue. De plus, le risque est majoré par l’absence fréquente d’indications claires sur les sites de vente, sur les doses à prendre, à la composition réelle des substances vendues sous des noms commerciaux ou aux mesures de réduction des risques.

La mesure de leur impact sanitaire reste à l’heure actuelle difficile : elles restent peu connues, nombreuses et difficiles à identifier. Les noms employés par les usagers ne sont pas non plus fiables car ils ne correspondent pas nécessairement à une molécule particulière. En tant que nouveaux produits, beaucoup de laboratoires ne sont en outre pas équipés pour les détecter.

Dans le but de faciliter les réponses, ce questionnaire ne mobilisera pas les répondants plus de 10 minutes  et est compatible avec la navigation sur un smartphones.

Pour répondre au questionnaire : http://www.ofdt.fr/e2nps

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ASUD Journal N°53 : Very Bad Trip

ASUD Journal n°53 est disponible en pdf.
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Cannabis thérapeutique : le président d’une association interpellé

Bertrand Rambaud, malade et président de l’association UFCM I Care, a été interpellé en possession d’un de ses médicaments : du cannabis.

Relâché après 48 heures de garde à vue, il est accusé de : détention, production et incitation. Jugement le 16 juin.

Soyons nombreux à le soutenir :

L’UFCM I Care (Union Francophone pour les Cannabinoïdes en Médecine) a été créé pour promouvoir les informations relatives à l’usage du chanvre et de ses dérivés actifs, les cannabinoides en médecine.

Missions de l’UFCM I Care :

  • La promotion de l’accès aux soins
  • La diffusion de l’information scientifiquement validée des recherches sur les utilisations thérapeutiques des Cannabinoïdes en médecine
  • La Représentation de ses adhérents et la défense des droits et des intérêts, dans leur accès aux meilleurs soins, des personnes vivant avec une des maladies recensées par l’IACM (International association for Cannabinoïdes in medicine) et de leurs proches
  • La Lutte contre l’exclusion et la stigmatisation touchant les personnes qui pourraient bénéficier des Cannabinoïdes dans l’amélioration de leur état de santé
  • La Coopération avec d’autres Associations et organismes partageant des objectifs similaires.

L’ UFCM est aussi présente sur Facebook pour faciliter les prises de contacts et les mises à jour, à propos des dernières nouvelles concernant l’utilisation du Cannabis médicinal et de ses dérivés, les cannabinoïdes.

En s’en prenant à Bertrand Rambaud, on s’en prend à tous les malades. On attaque le Cannabis Thérapeutique !
RELAXE pour Bertrand Rambaud !

Ciné-Débat : L’Histoire de la Réduction des Risques

Dans les années 80 une guerre victorieuse a été menée dans l’indifférence générale. Cette guerre c’est celle menée par la politique de réduction des risques contre le virus du sida qui décimait une catégorie de population très stigmatisée : les injecteurs d’héroïne.

Aujourd’hui cette histoire appartient au passé au point que l’on oublie la virulence des débats qui opposaient partisans et adversaires de la méthadone et du subutex. Une histoire qui est aussi celle d’une société tétanisée par les mots de toxicomanie, d’homosexualité et d’immigration et là on est toujours dans l’actualité. Si la substitution ou la fourniture de seringue stériles appartiennent aujourd’hui à la panoplie classique de l’intervention en addictologie il n’en est pas de même des salles de consommation à moindres risques et les débats récents qui ont accompagné la loi Taubira sur le Mariage pour Tous, montrent que l’épidémie de sida a découvert des plaies toujours à vif dans la société française.

La Petite Boutique des Horreurs du Comptoir Général et l’Association Française pour la Réduction des risques liés aux usages de drogues vous propose, après la projection du documentaire « La réduction des risques en France – Partie 1 l’Histoire » de débattre avec des représentants des usagers de drogues, des médecins et des acteurs de la société civile, qui se sont battu pour imposer la politique de « Réduction des Risques » liée aux usages des drogues.

18h30 : La Réduction des Risques en France – 1ère partie l’Histoire (58’)

Film de Laurent APPEL et Philippe LACHAMBRE, sur une idée originale de Fabrice OLIVET et Laurent APPEL, poduit par ASUD.
ASUD est une association d’usagers ou d’ex-usagers de drogues, impliqués dans la Réduction des risques depuis 20 ans. Nous avons voulu raconter l’histoire de ce combat méconnu du grand public, porté par des militants, dont certains sont aujourd’hui disparus.

19h30  : Débat sur l’histoire de la Réduction des Risques

  • Daniel DEFERT, fondateur de l’association AIDES
  • Fabrice OLIVET, de l’association ASUD
  • Bertrand LEBEAU, Médecin généraliste

 

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(7€ de participation aux frais)

Médicaments de substitution : formulaire en ligne simplifié pour déclarer les effets indésirables

Le Centre d’Evaluation et d’Information sur la Pharmacodépendance-Addictovigilance ïle-de-France / Centre propose un formulaire en ligne anonyme simplifié pour déclarer les effets indésirables des médicaments de substitution opiacés qu’il s’agisse d’un usage sur prescription ou pas.

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Déclarer un effet indésirable

 Pour tout produit (médicament, drogues illicites) il est possible, et même recommandé, de signaler les effets indésirables dont vous êtes victime. Cela permet aux autorités de santé d’améliorer la diffusion de l’information au sujet de ces effets. Cela s’appelle la « vigilance » en terme de santé publique. C’est l’addictovigilance (réseau des CEIP) et la pharmacovigilance (réseau des CRPV) qui sont chargées de ce travail au niveau national. Ces structures dépendent de l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) qui centralise tout au niveau national.

En substitution plus qu’ailleurs ce type d’information peut s’avérer précieux du fait de la pénurie de renseignements fournis directement par les patients sur le ressenti des TSO.

Les données sont confidentielles et anonymisées lors de leur traitement.

Pour en savoir plus sur les médicaments de substitution opiacés consultez la rubrique

Plateforme substitution

En cas de problème avec professionnel de santé (médecins, pharmaciens…) ou un établissement (CSAPA, CAARUD, Hôpital…), témoigner dans la rubrique
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THC à THS : la désillusion biarrote

« On y allait pour montrer à des professionnels de santé qui travaillent dans la réduction des risques que le cannabis est aussi un outil de réduction des risques » : en participant au colloque Toxicomanie Hépatite Sida (THS) à Biarritz, l’association Principes actifs pensait surfer sur la vague de légalisation outre-Atlantique et sur l’arrivée timide du Sativex® en France pour asseoir la place du cannabis dans les outils thérapeutiques et de réduction des risques. C’était sans compter sur la diatribe prohibitionniste servie dès l’ouverture par deux «experts » américains. Petit reportage réalisé à chaud sur les paradoxes de ce congrès historique dans le paysage de la politique de réduction des risques liée aux usages des drogues.

THS est une conférence emblématique du changement de politique des drogues en France. Les premières éditions dans les années 90 furent le lieu de controverses au couteau entre « les anciens», partisans du sevrage et de la psychanalyse et « les modernes » militants la substitution et l’échange de seringues. THS est depuis l’origine, un allié de l’auto support et des usagers, en invitant systématiquement ASUD , mais aussi le CIRC, l’association phare des partisans de la légalisation du cannabis.

Cette année nous avions proposé un focus sur le cannabis du fait de l’actualité internationale avec notre partenaire Principes Actifs.

 « Pour certains le cannabis c’est une aide »

Principes actifs est une association créée en 2012 qui rassemble des personnes atteintes de diverses pathologies et faisant usage de cannabis pour soulager leurs symptômes ou diminuer leur consommation de médicaments, Fabienne la présidente raconte :

« On s’est rendu compte que le cannabis pouvait aussi être utilisé comme une aide à la substitution ou comme outil de substitution. Or si certains professionnels sont assez briefés sur le cannabis, nombre de centres de soins « menacent » ou « punissent » leurs usagers pour usage de cannabis, alors que pour eux, c’est une aide Et quand ils l’expliquent, ils ne sont pas écoutés. »

« Pour certains, poursuit-elle, le cannabis est une aide, soit en leur évitant de consommer de l’alcool, soit en leur permettant de maintenir leur sevrage d’alcool tout en réduisant leur consommation de médicaments. Et si on les oblige à arrêter, ils se reportent souvent vers l’alcool, c’est une réalité statistique. »

Et de marteler :

« Il faut tenir compte de ce que disent les gens (je n’aime pas le terme « patients »). Nous voulions porter cette parole et des études lors d’un atelier organisé avec l’aide de Laurent Appel, présenter ce qui se fait actuellement dans certains pays comme la Colombie avec le bazuco, témoigner et débattre. »

« Je suis allé à THS pour témoigner de l’aide que le cannabis m’a apportée dans mon servage d’opiacés, explique Jérôme de con côté. En tant que patient et en tant que vice-président de Principes actifs (PA) pour parler et informer sur le cannabis thérapeutique. Je m’attendais à assister à une conférence sérieuse sur les dernières études scientifiques réalisées aux États-Unis mais je ne connaissais pas ces deux Alzheimer de Ricains qui n’ont sorti que des vieux trucs du XIXe siècle, un discours de prohibitionniste. »

Désinformation débilitante

En l’occurrence, Herbert Kleber et Robert Booth, de New York et Denver, en vraies vedettes américaines de la cérémonie d’ouverture. Et avec eux, une salve en règle contre l’usage de cannabis, y compris thérapeutique qui aurait, selon Robert Booth, « entraîné une explosion de l’usage récréatif ». Florilège du seul Kleber :

« intoxication plus rapide avec des quantités moindres »,
« déclin neuropsychologique dès 25 ans »,
« peut déclencher une schizophrénie même chez personnes qui ne sont pas à risque »,
« les anecdotes ne sont pas des études scientifiques »,

« les médecins qui en prescrivent peuvent être accusés de mauvaise pratique car ils ne connaissent pas la puissance et la quantité absorbée. J’ai essayé de les avertir de ces dangers, mais c’est une activité très lucrative dans les États où les prescriptions sont autorisées. Certains ne se cachent pas de gagner plus d’un million de dollars par an ». Seules quelques rares indications auraient ainsi valeur à ses yeux, en tant qu’antiémétique, lors de chimiothérapies ou pour lutter contre la cachexie, le Sativex® étant pour sa part réservé à la sclérose en plaques ou à la gestion de la douleur. « Pour le reste, il n’y a pas d’étude scientifique. L’usage médical a servi de prétexte à légalisation de l’usage récréatif. Cela a ouvert la boîte de Pandore et il est très difficile de la refermer. »

Jérôme commente :

« C’était vraiment de la désinformation débilitante tout le contraire de ce que nous nous efforçons de faire à PA. En tant que patient usager thérapeutique, j’ai vraiment été choqué par la manière dont le cannabis a été présenté à des professionnels en contact direct avec des patients usagers et qui venaient à THS pour avoir des informations sérieuses. Au lieu de ça, ils ont pu assister à un grand sketch prohibitionniste de la part de dinosaures anticannabis qui sont sûrement payés par les lobbies pharmaceutiques. »

« Je n’ai vraiment pas compris ce qu’ils faisaient là, renchérit Fabienne. Et eux ouvraient, alors que nous n’avions droit qu’à un atelier en toute fin de congrès. Relégués en bout de course parce que nous n’étions pas des professionnels de santé ou peut-être parce que nous étions trop novateurs pour eux. En tout cas, pas à la bonne place. »

Pallier au manque d’informations intelligentes et consistantes

Pour le vice-président de PA,

« cela rappelle qu’il y a encore beaucoup à faire pour faire circuler l’information sur les applications du cannabis et de ses dérivés. Je pensais vraiment en tirer du positif mais je n’ai vu que des dealers légaux vantant les derniers produits sortis sur le marché. Avec des addictologues qui fument et qui boivent un litre de pinard en mangeant, qui est addict à quoi ? »

« Pour moi, poursuit-il, assister à ce genre de congrès était une première et je pensais que ça serait plus sérieux. Mais dès que j’essayais de discuter avec un addictologue, quand il réalisait que j’étais usager, la discussion s’arrêtait net. On n’a rien pu dire, il n’y a eu aucun débat. »

Plus tempérée, Fabienne en retire quand même quelques points positifs :

« Finalement, il y avait des gens intéressés qui sont restés jusqu’au bout pour assister à l’atelier, mais on a forcément subi le fait d’être positionnés le dernier jour de congrès. Une quinzaine de personnes au total, des gens qui sont directement dans le soin avec les usagers, des éducateurs mais surtout des infirmières. »

Leurs demandes ? « De vraies questions sur le cannabis car il y a encore énormément de gens qui ne sont pas suffisamment informés. Une infirmière travaillant en consultation jeunes me disait par exemple qu’elle était « ennuyée car les jeunes en savent toujours plus que moi sur le cannabis ». Il y a donc tout un travail à faire à ce niveau-là, pour pallier au manque d’informations intelligentes et consistantes sur le cannabis. »

Pour la présidente de Principes actifs, il faudrait donc

« arriver à entrer dans les structures pour informer sur le cannabis, que ce soit au niveau des effets, de l’usage thérapeutique, de la substitution ou de l’aide au sevrage. Aller directement voir les centres pour en parler et toucher directement les gens, plutôt que de passer par ce genre de congrès. Mais c’est vrai que c’est compliqué. »

Cette réelle divergence de fond entre certains professionnels de santé, et le secteur plus militant de la Réduction des risques, n’est pas une nouveauté au Congrès THS. On pourrait même dire que c’est un peu une marque de fabrique. Ce que nous pouvons déplorer c’est l’absence de mise en scène de ces oppositions. Le débat est nécessaire, particulièrement dans le domaine qui nous occupe où sous des airs faussement scientifiques le poids des idéologies est déterminant. Aujourd’hui que l’addictologie a remplacé la réduction des risques comme concept de référence il serait profitable à tous de ne pas laisser croire que la science a permis de dépasser les oppositions de…classe entre pauvres et riches, blancs et noirs, femme et hommes qui consomment. Peut-être est-il nécessaire de mieux poser les enjeux qui se cachent derrière le faux consensus addictologique du slogan : sortons des idéologies et laissons parler la science ! Rien de plus faux ! Dans une autre session le DR Carl Hart, neurobiologiste africain américain anticonformiste invité pour parler de la méthamphétamine a déclaré :

« le problème ce n’est pas les drogues mais la guerre à la drogue ».

Ce propos subversif aurait du provoquer un tollé dans la communauté scientifique présente. Il est passé quasiment inaperçue. Cherchez l’erreur !

Collector : ASUD Journal N°4 est en ligne

Le groupe ASUD fête sa 1ère année d’existence. La lutte contre le SIDA (dossier T4) et la reconnaissance de la citoyenneté des usagers de drogues (dossier prison) demeurent les principaux combats. L’international est moins présent car la politique française est en plein bouillonnement.

ASUD 04 CouvSommaire

Directeur de Publication : Abdalla TOUFIK
Rédacteur en chef : Gilles CHARPY
Rédaction : Franck ALAINPuong-Thao CHARPYJean-René DARD – Sylvain DIGOUX – Alain du CHÂTEAU – Valérie LEBRUN – Fabrice OLIVETPhilippe MARCHENAYHervé MICHEL – Xavier MICHEL – Yvon MOISANDidier PERCHERON – Nathalie NOGENT – Louis PALACIO
Maquette : Emmanuel MORVAN – Laurence
Dépot Légal : ISSN 1241-431X
Imprimerie : AUTOGRAPHE 75020 PARIS

Vous pouvez aussi télécharger ASUD Journal N°4 en PDF.

Asud défend l’Agence du Cannabis sur TV5 Monde

Le 04/01/14, le grand angle du 64′ de TV5 Monde s’interroge sur la légalisation du cannabis.

A partir de l’exemple du Colorado qui s’engage dans cette voie, débat avec Laurent Appel, journaliste d’ASUD et co-auteur  du livre « Faut-il dépénaliser le cannabis ? » et le Dr Bertrand Lebeau, médecin addictologue.

Laurent appel à défendu l’abrogation de la loi 70 pour le cannabis et la régulation d’un marché de ce produit par une agence dédiée. Ceci aurait des conséquences vertueuses pour la société diminution du marché noir, de la violence, de la corruption, garantie de la qualité des produits et meilleur contrôle de la distribution.

L’émission en vidéo

Serial Dealers

A l’occasion de la diffusion du final de la série Breaking bad en France le 4 janvier dernier (sur OCS), ASUD vous propose avec ce dossier Serial Dealers de revenir sur nos séries préférées en matière de trafic de stupéfiant : Weeds et Breaking bad.

Serial dealers : Weeds (saisons 1 à 6) vs Breaking bad (saisons 1 à 3)

Weeds vs breaking bad
On a beau militer pour la légalisation des drogues, il faut bien reconnaître que sans leur prohibition, de nombreuses créations culturelles ou divertissements – tous domaines confondus – avec lesquels nous nous délectons n’auraient jamais vu le jour.

Weeds saison 7 vs Breaking Bad saison 4

Weeds 7 vs Breaking bad 4
Hasard du calendrier ? Concurrence entre chaînes ? Stratégie de consolidation réciproque de l’audience ? Cette année, les deux séries américaines suivies de près par Asud-Journal depuis le numéro 44 ont été […]

Weeds saison 8 finale

Weeds cible
La chaîne de télé américaine Showtime a allumé son splif en 2005. Carton immédiat. Weeds, avec sa mère de famille dealeuse de beuh, est devenue le fer de lance de la chaîne. […]

Breaking Bad Saison 5, 1ère partie

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Walter a gagné. Il s’est débarrassé de son patron, Gus Fring, l’ennemi juré de la saison 4. Que va-t-il faire maintenant qu’il est libre ? Arrêter la production de méthamphétamines et reprendre […]

Breaking Bad, le final

Breaking-bad
Qu’il doit être difficile de choisir l’issue finale d’une série dont le personnage principal est un antihéros immoral. Quelle valeur faire triompher ? Le bien ou le mal ? Punition ou rédemption […]

Réunion publique – La guerre à la drogue : une guerre raciale ?

Réunion publique : entrée libre

La guerre à la drogue : une guerre raciale ?

16 décembre 2013 –  16h00-21h00 – Comptoir Général (Paris)
République & Diversité, l’AFR et le CRAN, vous invitent à la suite de leur réflexion consacrée au « modèle républicain à l’épreuve des drogues ». Ce travail vise à croiser les analyses et les revendications d’organisations de la société civile investies sur la place et la prise en compte de la diversité en France d’une part, la politique des drogues en France d’autre part.
Table Ronde 16h-18h
  • Carl Hart, neuro-scientifique, auteur de High Price
  • Louis-Georges Tin, président du CRAN
  • Fabrice Olivet, (ASUD/AFR), auteur de La question Métisse

L’événement sera suivi de la projection à 19h en avant-première du nouveau film, primé au dernier Sundance Festival, produit par Forest Whitaker :

Fruitvale Station

Infos pratiques

Programme complet, horaires et adresse ici.

Contacts

  • AFR Fabrice OLIVET – 06 04 51 33 82 – contact@asud.org
  • R & D Adrien ROGISSART – 06 95 29 52 69 – rogissart@republiqueetdiversite.fr
  • CRAN Louis-Georges TIN – 06 19 45 45 52 – tin@le-cran.fr

Données 2011 relatives aux traitements de substitution aux opiacés

Environ 145 000 personnes ont reçu en France un remboursement de médicaments de substitution aux opiacés (MSO) au premier semestre 2011 avec spécificité française, une nette prédominance de la Buprénorphine haut dosage (BHD) sur la méthadone. Le nombre de patients bénéficiant d’un MSO ne cesse d’augmenter depuis leur mise sur le marché en 1995. Si l’impact socio-sanitaire de ces traitements est clairement positif, des mésusages ont aussi pu voir le jour, rendant nécessaire un suivi périodique de la prescription de ces produits.

C’est dans ce contexte que l’OFDT réalise régulièrement (2002, 2004, 2008) des études portant sur les données de remboursement des traitements de substitution.

Ce nouvel exercice s’attache à analyser d’un point de vue quantitatif les caractéristiques des populations bénéficiaires d’un remboursement de MSO en 2011. Les objectifs de l’étude sont de décrire les modalités de consommation de BHD et de méthadone. Les niveaux de consommation, les associations médicamenteuses ont été étudiées. Il s’agit aussi d’approcher l’intentionnalité des usages (thérapeutique ou non) et de préciser le cas échéant, les abus ou détournements rencontrés, notamment pour les sujets bénéficiant de BHD.

Innover en RdR : le plafond de verre de la loi (Journée Thématique AFR)

Tout le monde est d’accord sur le diagnostic. Si la Réduction des risques veut évoluer, elle doit  INNOVER. Mais qu’est-ce qu’innover en RdR ?

Simplement pertinent ou carrément innovant, tout nouveau projet, s’il veut dépasser le stade de la micro expérience et s’inscrire parmi la palette d’outils de la RdR, devra se poser la question de son rapport au cadre législatif. A quel moment doit-on se poser la question ?

  • Dès le début ? Au risque d’avorter de suite toute idée d’innovation ? (cf salle de consommation)
  • A la fin du temps d’expérimentation ? Au risque de se mettre en danger vis-à-vis de la loi ?

Programme (extrait)

La substitution injectable / Dr Christian Heidbreder, Directeur Recherche & Dévelopement de Reckitt Benckiser Pharmaceuticals

Comment faire évoluer les outils ? / Elliot IMBERT, Président Apothicom

Où et comment innove-t-on en France ?

  • A partir de leurs expériences, des acteurs témoignent des difficultés techniques, juridiques, institutionnelles à innover.
    Appel à témoignage : l’AFR recherche des récits de projets innovants aboutis, en cours d’élaboration ou abandonnés afin d’illustrer les difficultés auxquelles doivent faire face les intervenants et les associations. Pour participer utilisez le formulaire de contact ou écrivez à coordination@a-f-r.org.

Politiques publiques en matière de drogues : le plafond de verre de la loi / Didier Jayle, Président de la MILDT de 2002 à 2007

Programme complet  et Inscription sur A-F-R.org

Cette journée fait partie des Rencontres RdR 2013 4-5-6 décembre :

La journée de l’injection (Journée Thématique AFR)

Depuis plusieurs années quelques associations ont initié des programmes d’Education ou d’Accompagnement aux Risques Liés à l’Injection et ont acquis un ensemble de savoirs. L’AFR, de son côté a mis en place des formations sur ce thème depuis maintenant 5 ans qui rencontre énormément de succès afin de diffuser ces savoirs et initier des projets de proximité.

Parallèlement à l’ouverture, un jour, de salles de consommation, il paraissait important de mutualiser l’ensemble de ces savoirs et les mettre à disposition des acteurs de RdR dans un ouvrage numérique intitulé « Les cahiers de l’injection ». Nous souhaitons débattre autour des programmes d’accompagnement et d’éducation à l’injection afin d’enrichir cet outil.

  • Matinée : Expériences acquises, Expériences partagées, De l’action à la recherche et de la recherche à l’action
  • Après-midi : Mettre en place une action d’accompagnement à l’injection dans sa structure

Programme complet  et Inscription sur A-F-R.org

Cette journée fait partie des Rencontres RdR 2013 4-5-6 décembre :

 

 

 

Programme et Inscription

 

EGUS 8 – Nouvelles pratiques / Nouveaux dispositifs

Depuis le début des années 2000, le paysage de l’usage de drogues s’est profondément modifié. Pourtant nos représentations, nos pratiques, et même les relations entretenues par les usagers avec la société restent étalonnées par le modèle classique de l’injection d’héroïne et la prévention des  risques infectieux.  Ce stéréotype a servi de référence pour l’introduction des premières mesures de réduction des risques au début des années 1990 mais il est aujourd’hui obsolète.

Sur le terrain citoyen, le concept d’addiction crée une zone nouvelle de sécurité qui offre aux usagers les garanties du statut de patients. Parallèlement le territoire de l’injection s’est considérablement modifié en intégrant un nombre croissant  de nouvelles substances et de médicaments détournés. Ces transformations majeures sont encore sous-évaluées  ou méconnues. Elles ne connaissent pas de traduction institutionnelle significative. ASUD a donc choisi d’organiser ses 8ème États Généraux des Usagers de Substances autour de ce double paramètre, de nouvelles perspectives en matière de droits et des nouvelles pratiques en matière d’injection.

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Programme
4 décembre 2013 / 9h30 – 18h

Paris
5€ pour les particuliers / 50€ formation continue

Programme

Matinée : Observatoire du Droit des Usagers (ODU) – Bilan du projet 2013

L’observatoire du droit des usagers est un outil expérimental de recueil de l’opinion des usagers sur la qualité du  système de soin qui les accueille.  Le site internet est opérationnel depuis le début de l’année 2013. Bilan du succès, des blocages et des interrogations sur le futur.

10h00 Présentation du projet et du site internet – Fabrice Olivet, ASUD

10h30 Bilan du projet ODU – Laurent Appel, ASUD

11h00 – 13h00 Table ronde avec Aides, FA et ASUD suivie d’une débat
L’observatoire du droit des usagers, quelles attentes croisées entre patients et professionnels

13h00 – 14h00 : Déjeuner libre

Après-Midi : L’injection de substances psychoactives : les nouveaux territoires

Aujourd’hui l’injection revient dans l’actualité après avoir été largement stigmatisée à la suite l’épidémie de sida parmi les usagers de drogues. Salles de consommation, injection de médicaments de substitution, pratiques du slam…Les nouveaux dispositifs comme les nouvelles pratiques méritent d’être analysées afin de mieux  comprendre ce phénomène du point de vue de l’usager.

14h00 – 15 h00 Table ronde avec Gaïa-Paris et Médecins du Monde
Injecter des médicaments dans une salle de consommation : une première mondiale

15h00 – 16h00 Présentation avec Marie Debrus
Les Cahiers de l’Injection (AFR)

  • Entre le paradigme des années sida et la réalité d’aujourd’hui
  • Quels ressentis pour quels produits (opiacés, psychostimulants, kétamine)
  • Tableau des sensations

16h00 – 16h30 : pause

16h30 – 17h00 Table ronde avec Fred Bladou et Stephen Karon
Le Slam : névrose bobo ou naissance d’un nouvel objet psychonaute

17h00 – 18h00 Atelier avec Neil Hunt et Laurent Appel
« Fumer n’est pas jouer » : Techniques et démonstration des procédés alternatifs à l’injection

Clôture à 18h00

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egus8 V3

Les inscriptions sont closes.

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Lieu : 21ter rue Voltaire 75011 Paris

Cette journée fait partie des Rencontres RdR 2013 4-5-6 décembre :

Traitements de Substitution : Déclarer en ligne les effets indésirables

L’ANSM simplifie la déclaration des effets indésirables grâce à son nouveau formulaire interactif au format PDF. Et ASUD vous aide à le remplir grâce à son guide d’utilisation.

Déclarer soi-même un effet indésirable est une démarche citoyenne : cela contribue à l’amélioration du système de vigilance qui  encadre la mise à disposition des médicaments. Ce dispositif a besoin de vos informations pour être renseigné du point de vue des patients, pour éventuellement modifier les conditions d’utilisation des médicaments. C’est pourquoi, n’hésitez pas à signaler tout effet indésirable.

Vous pouvez renseigner le formulaire de signalement même si l’effet indésirable est survenu en dehors des conditions d’utilisation prévues dans la notice. Vous pouvez également remplir ce signalement à la place de l’un de vos proches.

Pour toute information au sujet des médicaments de substitution aux opiacés, notre rubrique Substitution contient des fiches pratiques et un forum d’échange entre usagers.

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