Auteur/autrice : ASUD

La seringue à moindre risque par William Zule

Des membres d’ASUD commentent les résultats de recherches montrant l’importance du type de seringue pour les risques infectieux.

Des données récentes, résultats de recherches menées par des virologues et des épidémiologistes, montrent que le type de seringue utilisé dans l’usage de drogues injectables a une influence importante sur le niveau de risque de transmission virale (VIH, VHB, VHC).

Après avoir édité une brochure sur ce sujet, en mai dernier Apothicom a reçu dans ses locaux William Zule, de RTI International, pour animer une table ronde sur la seringue à moindre risque.

ASUD y était invité vous pouvez télécharger le compte-rendu écrit en cliquant sur ce lien.

Apothicom logo

Guerre au Drogues Guerre raciale : Appel à témoignage !

Depuis plusieurs décennies, en France, l’histoire de la répression des drogues et celle des personnes issues de l’immigration se déroulent en parallèle ; elles peuvent concerner les mêmes personnes mais n’ont jamais été croisées.

Du département de la Seine-Saint-Denis aux quartiers Nord de Marseille, la violence liée aux trafics de drogues illicites frappe en premier lieu les gens qui vivent et grandissent dans ces territoires et sont, pour beaucoup, Noirs, Arabes, issus de milieux défavorisés.

Dès lors, on peut se demander si la guerre aux drogues n’est-elle pas une guerre contre les minorités ethniques, une guerre raciale ? Voyons dans cette vidéo comment se déroule un contrôle de police :

Si vous avez été victime de discrimination sous prétexte de la lutte contre les drogues, témoignez sur GDGR.fr.

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Contacts

Olivier MAGUET, plaidoyer AFR politique des drogues, administrateur de Médecins du monde

06 63 92 76 00 / plaidoyer@a-f-r.org

Louis-Georges TIN, président de République & Diversité

06 19 45 45 52 / tin@republiqueetdiversite.fr

Fabrice OLIVET, vice-président de l’’AFR, directeur d’’ASUD

06 04 51 33 82 / contact@asud.org

Jessica MALAMBA, chargée de communication République & diversité

06 26 80 01 95 / malamba@republiqueetdiversite.fr

Jean-Marc PRIEZ, coordinateur de l’’AFR

06 03 32 52 07 / coordination@a-f-r.org

Ressources

EGUS 9 – Culture de l’interdit et revendication citoyenne : les chemins de l’usage de substances

9èmes États Généraux des Usagers de Substances licites et illicites


Thème général : Exposer les difficultés à conjuguer la culture de transgression inhérente au statut des drogues avec le mouvement intégratif de la démocratie sanitaire.

Depuis la mise en place progressive de la politique de réduction des risques, et plus encore grâce aux dispositions relatives au droit des malades, les usagers de drogues ont investi progressivement des espaces de citoyenneté garantis par la démocratie sanitaire et sa réglementation. Parallèlement la culture de transgression liée à la consommation de substance épouse naturellement les nouvelles technologies et imprègne la circulation des traitements de substitution. ASUD vous propose de réfléchir sur ces nouveaux défis lancés à la citoyenneté des usagers de drogues. Le croisement de l’intangibilité des dispositions pénales avec l’évolution continue des doctrines soin, crée un gap riche de perspectives que nous proposons à vos commentaires.

Comité d’organisation : Fabrice Olivet, Fabrice Perez, Nicolas Authier et George Lachaze.

13 avril 2015 / 9h00 – 18h30

5€ pour les particuliers / 50€ formation continue

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Intro par Fabrice Olivet

Matinée : FLIRTER AVEC LES LIGNES

L’usage de substances et le soin continuent d’emprunter des chemins de traverse qui sont très souvent situés aux frontières du licite et de l’illicite.

Cette session a été publiée dans ASUD Journal N°57
Couv-ASUD-57

9h30 Les chemins 2.0 : « pécho » sur le net

Animation : Fabrice Perez

Ce n’est plus un secret, il est possible de se procurer des drogues sur internet. C’est un marché comme les autres entre ses boutiques en lignes, ses sites de petites annonces et ses forums d’usagers. Mais est-ce aussi facile que les médias le présente ? Quels changements en terme de risques pour les consommateurs ?

Intervenants :

11h00 : Pause tabagique ou e-cigarette

11h15 Les chemins de la prescription hors cadre

Animation : Nicolas Authier

Intervenants :

13h00 – 14h30 : Déjeuner libre

Après-Midi : PLANER DANS LA CITÉ

La démocratie sanitaire permet aux usagers de s’exprimer dans de nouveaux espaces au cœur de la cité comme le prouve l’intégration d’ASUD à la commission nationale des stupéfiants et des psychotropes. Cependant cette posture de patient est toujours une source d’interrogation pour nombre d’usagers, une situation qui crée de nombreuses zones de turbulence.

14h30 Les chemins de l’addicto-vigilance : résistance ou collaboration ?

Animation : Fabrice Olivet

Pourquoi les usagers sont-ils sollicités par les autorités pour collaborer au système d’addicto-vigilance ? Existe-t-il des contradictions entre la réduction des risques et la logique de classement des produits sur la liste des stupéfiants? Quelles sont les attentes réciproques des usagers et des institutions lors des opérations d’analyse de produits ?

Intervenants :

  • Quelques exemples internationaux de dispositif de veille et d’alerte
  • Nathalie Richard  directrice adjointe Stupéfiants et Psychotropes, ANSM
  • Dr Mallaret, président de la Commission des Stupéfiants et des Psychotropes, ANSM
  • Thomas Nefau, coordinateur national SINTES, OFDT
  • Anne Batisse et Cécile Chevalier du CEIP-A de Paris
  • Elisabeth Pfletschinger, Chargée de mission santé, MILD&CA

16h30 : Pause tabagique ou e-cigarette

Cette session a été publiée dans ASUD Journal N°57
Couv-ASUD-57

16h45 Les chemins communautaires : les usagers-salariés du médico-social

(ré) Animation : Georges Lachaze

Le dénie qui bâillonne les usagers de drogues salariés du médico-social est d’autant plus intenable que les politiques de soins inspirées par la réduction des risques devraient s’appuyer sur une logique communautaire. Comment concilier la réglementation avec ce point aveugle étranger à la culture juridique française ?

Intervenants :

Clôture à 18h30

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Lieu : CICP 21ter rue Voltaire 75011 Paris

Évènement Facebook

Mini-sondage pour les EGUS 9

Ce sondage complètement anonyme a été proposé aux participants des 9èmes EGUS. Les résultats ont été utilisés dans la session de clôture : les usagers-salariés du médico-social.

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Jimmy Kempfer (1955-2014)

Jimmy s’en est allé, il nous a quittés pour rejoindre Georges, Véronique, Esther, Momo, Mansour, Jean-Pierre, Gérald, Gilles, Olivier, presque tous emportés par le sida ou l’hépatite C.

Avec la mort de Jimmy, la famille Asud paye encore un nouveau tribut à la politique criminelle qui a privé toute une génération de l’usage de seringues stériles pour consommer des drogues.

Salut camarade, te voilà parti comme bien d’autres militants qui ont fait les beaux jours d’Asud, et c’est bien triste. Le souvenir de notre dernière rencontre me rappelle les bons moments que nous avons partagés quand nous étions (plus) jeunes et beaux.

La lutte continue, tchao mon pote.

Jeff, directeur d’Asud-Nîmes

La lutte perd un militant de longue date. Les militants d’Aides, dont beaucoup gardent de lui un souvenir vivace, se joignent à moi pour témoigner de son engagement.

Nos condoléances à sa famille, ses amis, à Asud.

Vincent, directeur général d’Aides

Jimmy_Kempfer_2006_Damien_RoudeauGraphiste pour Asud-Journal de 2006 à 2013, j’ai travaillé pendant ces sept années psychédéliques en étroite collaboration avec Jimmy, aka Iconomaster, le grand iconographe de toutes les substances psychoactives (même celles que vous ne connaissez pas encore). J’ai passé des journées entières à shooter (pardon, numériser) les trésors de flyers, gravures et zines ultrarares consacrés à la foncedé, qu’il avait chinés toute sa vie dans des lieux improbables. Je me souviendrai toujours de l’interview de Vincent Ravalec qu’on avait faite chez lui. Jimmy lui posait des questions pendant que je le dessinais. On lui avait promis que l’entretien durerait une heure maximum et trois heures plus tard, Jimmy rebondissait encore sur ses propres questions, exhumait des images, sans que Ravalec n’ait pu en placer une !

Sur sa carte de mariage, on pouvait admirer une jolie dame taper de grosses traces de diamants. Et sur sa carte de décès, sûr qu’il aurait demandé à Ouin de lui dessiner un Bloodi avec le majeur bien haut. Parce que Jimmy ne demandait ni pitié ni « respect » pour les tox. Il réclamait juste des droits. Repose en révolte, camarade, et sniffe-nous tous ces nuages là-haut.

Damien

Si j’étais croyant, je souhaiterais à Jimmy de découvrir toutes les substances de l’au-delà et surtout, de nous en tracer l’histoire ou l’usage comme il savait si bien le faire.

William, SOS-addiction

Jimmy_Kempfer_2005_Barbes1_Damien_RoudeauC’est tellement dur d’accepter que tu sois parti ! Tu étais tellement vivant, tellement occupé, tellement curieux, intelligent, passionné, insolent… Tu étais tellement doué pour tant de choses, tu ne suivais jamais la foule, tu avais le courage de te dresser pour nos valeurs… Tu as toujours veillé sur moi qui suis un peu « tête brûlée », comme un genre de frère aîné un peu spécial. Tu étais l’activiste-type, le journaliste-type, tu étais en train de devenir le collectionneur-type.

Comment te dire adieu ? Ce n’est pas possible, je ne peux pas. Je vais garder mes souvenirs de toi et ton nom dans le UK Museum of Drugs, où nous allons regrouper ton iconographie consacrée aux drogues dans une collection unique.

Au revoir Dearest Friend

Erin, London, Black Poppy

Jimmy était un ancien membre de Techno +, un soutien et un partenaire de longue date qui a marqué des générations de volontaires. Il incarnait la Drug Culture comme personne. Son côté iconoclaste et provocateur le rendait inoubliable. Que la Drug Culture vive, c’était ton souhait.

Techno +

FB_planche2_JimmyJimmy était passionné, curieux, souvent très drôle… Des traits de caractère qui le faisaient apprécier.

Passionné par le terrain, il y avait réalisé de nombreux travaux au plus près des usagers. Jimmy était une référence, comme en témoignent ses nombreuses collaborations avec Audvih, Asud, la clinique Liberté, le Crips, l’Ofdt, l’ORS-IdF, Techno+, Swaps, et j’en oublie.

Asud-Nîmes s’associe à la douleur de ses proches, avec une pensée particulière pour sa femme qui le soutenait.

Étienne

Jimmy Kempfer

ASUD Journal n°56 – Drogues : Téléchargez la mise à jour – est sorti

Dans ce 56ème numéro, Bloodi prend un nouveau coup de vieux : Dab, Taz 3D, NPS, RC, Darknet, Sizzurp… autant de nouveaux produits et pratiques qui définissent le présent et probablement le futur de l’usage de drogues.
Si vous êtes largué, ASUD journal vous propose une mise à jour.

Au sommaire

(seuls certains articles sont en ligne, pour lire les autres commandez l’édition papier)

Ils ont participé à ce numéro…

Directeur de Publication : Michel VELAZQUEZ GONZALEZ
Rédacteur en chef : Fabrice OLIVET
Secrétaire de Rédaction : Isabelle CÉLÉRIER
Abonnements / Distribution : Fabienne LOPEZ
Maquette : Mathieu LONG
Couverture et illustrations du dossier : Damien ROUDEAU et WATH
Rédaction : Laurent APPELVincent BENSOEric BIRAMBOMarc DUFAUD Jean-Pierre GALLANDSpeedy GONZALEZKritikBertrand LEBEAUGeorges LACHAZEFabrice OLIVETFabrice PEREZStéphane ROBINETEmiliano VILLA
Dépot Légal : Tirage 10 000 exemplaires. ISSN : 1257 – 3280
Impression : 435 rue Étienne Lenoir ZAC Km Delta 30900 Nîmes

Aller sur la page d’ASUD Journal N°56

 

 

 

Héroïne et botulisme : Cas récents en Écosse et en Norvège – Rappel des précautions à prendre

Les autorités sanitaires norvégiennes ont informé le 29 décembre 2014 les autorités sanitaires des Etats membres de l’UE, d’un cas de botulisme dans la région d’Oslo, survenu chez un usager de drogues (héroïne) par voie injectable. En Écosse, depuis le début du mois de janvier 2015, six cas probables de botulisme ont été rapportés dans cette population.

L’origine très probable de ces infections est la contamination de l’héroïne ou des produits de coupe par le bacille Clostridium botulinum sous forme de spores.

Aucune caractéristique particulière, comme l’aspect ou la couleur, ne permet de déterminer si l’héroïne est contaminée par les spores de Clostridium botulinum.

Dans les cas d’injection d’héroïne contaminée par Clostridium botulinum, l’infection qui peut en découler est très grave voire mortelle en l’absence de traitement.

Plusieurs cas de contamination ont été décrits ces dernières années au Royaume Uni, en Allemagne, en Italie et aux Pays Bas, chez des usagers de drogue par voie injectable notamment en cas d’utilisation de la voie intramusculaire, plus propice à la contamination par des spores botuliques.

Considérant les circuits de distribution complexes de l’héroïne au plan international, la survenue d’autres cas en Europe ne peut pas être exclue. Aucun cas n’a été découvert en France  à ce jour.

Principaux conseils aux consommateurs d’héroïne

Réduire les risques

  1. Prendre des précautions particulières à l’égard d’héroïne provenant d’une source habituellement non connue
  2. Éviter absolument l’injection intramusculaire ou sous-cutanée : le risque est alors augmenté par rapport à la voie intraveineuse.
  3. Remplacer l’injection par l’inhalation à chaud (« chasser le dragon »)
  4. Réduire au maximum la manipulation de la poudre avec les mains.
  5. Insister sur le lavage des mains avant et après la manipulation de la poudre, ainsi qu’après l’injection pour éviter tout risque de transmission manuportée.
  6. Le lavage doit être effectué avec des solutions désinfectantes efficaces comme des lingettes à la chlorhexidine ou des solutions hydro-alcooliques.
  7. Utiliser des filtres efficaces : seuls les filtres « toupie » avec une porosité inférieure à 0,5 microns sont susceptibles de bloquer le bacille.
  8. Signaler tout signe neurologique inhabituel (voir ci-dessous) et se présenter dans un service des urgences.

En cas de symptômes évocateurs

Les usagers doivent être vigilants et ne pas hésiter à se faire examiner dans un service d’urgence, s’ils présentent, dans les heures ou jours suivants une injection d’héroïne, des symptômes tels qu’une vision trouble, double vision, ptosis (paupière qui tombe), bouche sèche, une difficulté à avaler et à parler et/ou une inflammation du site d’injection et une faiblesse musculaire commençant par les membres supérieurs.

La maladie peut évoluer vers une paralysie des bras, des jambes et finalement des muscles respiratoires.

La prise en charge en milieu hospitalier est impérative en cas de constatation des symptômes énumérés ci-dessus.

Nous rappelons que le botulisme est une maladie à déclaration obligatoire, dont le signalement doit être fait par tout moyen en urgence à l’Agence régionale de santé (ARS) de votre région, devant toute suspicion de cas, sans attendre la confirmation microbiologique.

Source : Direction générale de la Santé
logo_ofdt__045635300_1454_17112011[1]
Ministère Affaires sociales Santé Droits des femmesINVSLogo ANSM

Global Drugs Survey 2015 : La parole est aux consommateurs

La Global Drug Survey est une initiative scientifique indépendante récente visant à produire des données d’envergure mondiale sur la consommation de drogues légales ou illégales à partir d’un questionnaire que les consommateurs peuvent remplir en ligne. Ce questionnaire est anonyme, confidentiel et disponible en 10 langues.

Prendre des drogues, c’est prendre des risques, explique le concepteur de la GDS, le psychiatre basé à Londres Adam Winstock : «C’est comme pour conduire une voiture. On peut appliquer certaines règles pour rester en sécurité.»

L’AFR a assuré la traduction française pour l’édition 2015.

Libération et Radio Nova sont les partenaires médias français :

«Cette étude est de plus en plus reconnue sur la scène internationale, et elle permet de toucher des usagers qu’on ne voit pas forcément dans nos actions, et de montrer des produits nouveaux», explique Marie Debrus, de l’Association Française pour la réduction des risques liés aux usages de drogues (AFR), qui est partenaire de la GDS 2015. Pour cela, il faut que le plus grand nombre y prenne part. Alors, un conseil : participez ! Vous avez jusqu’au 30 décembre. Les résultats seront divulgués en juin 2015.

Table Ronde : Loi de santé publique sur la réduction des risques liés à la drogue

Dans le cadre du projet de loi relatif à la santé, le rapporteur M. Olivier Véran (SRC, Isère) a organisé à l’Assemblée Nationale une table ronde, ouverte à la presse, sur la réduction des risques liés à la drogue avec la participation de :

  • Mme Danièle Jourdain Menninger, présidente, de la MILDECA
  • M. François Beck, directeur de l’Observatoire Français des drogues et des toxicomanies (OFDT)
  • M. le Professeur Jean Costentin, membre de l’Académie de médecine
  • Dr Patrizia Carrieri, ingénieur de recherche à l’institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM)
  • M. Jean-Pierre Couteron, président de la Fédération Addiction
  • M. Yann Bisiou, maître de conférences. Université Paul Valéry – Montpellier III
  • Mme Marie Debrus, présidente de l’Association Française pour la Réduction des risques liés aux usages de drogues (AFR)
  • Dr Jean-François Corty, directeur des opérations France de Médecins du Monde
  • M. Laurent El Ghozi, président de l’association « élus, santé publique et Territoires », président du CAARUD SIDA-Paroles

Diffusion intégrale de la table ronde sur le site internet de l’Assemblée nationale :

videos.assemblee-nationale.fr/video.6169.commission-des-affaires-sociales–table-ronde-sur-le-theme-de-la-reduction-des-risques-lies-a-la-dr-2-decembre-2014

Journée mondiale de lutte contre le sida : Objectif Zéro !

Le 1er décembre est l’occasion de rappeler ce qu’est la Journée mondiale de lutte contre le sida : une journée de rassemblement planétaire, une journée de mémoire, une journée de prévention et d’information, une journée de mobilisation.

Les associations mobilisées autour de l’Objectif zéro

L’Objectif zéro a été fixé par l’Onusida (Programme des Nations unies) dans sa stratégie de lutte contre le VIH/sida 2011-2015.

Il s’agit de parvenir à l’horizon 2015 à l’objectif :

  • zéro nouvelle infection à VIH
  • zéro discrimination
  • zéro décès lié au sida

Cette année, à l’initiative du Crips, les acteurs-trices de 28 associations se réunissent, le 1er décembre 2014, autour de l’Objectif zéro.

Un village inter-associatif riche en rencontres, échanges et animations

Dans ce village aménagé pour l’événement, le public découvrira le travail des associations au quotidien et pourra s’informer sur tous les aspects de la lutte contre le VIH/sida.
De nombreuses animations seront proposées (expositions de photos, d’une bande dessinée et de peintures ; grand quizz organisé par le Crips ; débats entre les associatifs, professionnels du VIH et les personnes concernées par la pathologie…).

Programme des animations sur la scène du chapiteau

13h30 – 14h15 : Asud
En partenariat avec l’association Principes Actifs, Asud présente une forme de consommation dite propre pour les personnes séropositives et concernées par l’usage thérapeutique du cannabis : la vaporisation, une forme de réduction des risques au bénéfice de ce public.

14h30 – 17h00 : Crips IDF
Grand quizz auprès du public scolaire.

17h00 – 18h00 : Comité des familles
Enregistrement de l’émission vivre avec le VIH. Cette émission sera animée par leur journaliste, Sandra Jean-Pierre. Sur le plateau seront présents des associatifs et des professionnels du VIH/sida ainsi que des personnes concernées par la pathologie. Ils échangeront ensemble sur ces questions : comment vit-on aujourd’hui avec le VIH ?, les avancées sur la maladie, les actions mises en place pour sensibiliser le public.

18h00 – 18h30 : Centre LGBT
Présentation du travail inter-associatif : « Comment organiser la remobilisation ? »

Informations pratiques

Date

1er décembre 2014

Horaires

de 12h à 18h30

Lieu

Chapiteau
Village inter-associatif
Place de la République
Paris

Sidaction : chaîne humaine de solidarité à Paris

Le 1er décembre, journée mondiale de lutte contre le sida, est une occasion unique pour mobiliser le grand public sur les enjeux actuels de l’épidémie.

C’est pourquoi, pour la 7ème année consécutive, Sidaction organise une chaine humaine de solidarité sur le Pont des Arts (Paris 1er) le dimanche 30 novembre à 14h.

L’idée est simple : en arrivant sur place, nous vous remettrons un T-shirt  spécifique et vous  inviterons à rejoindre la chaine.

De nombreux média, (télé, radio et photographe) seront présents pour couvrir ce moment, alors n’hésitez pas à en parler autour de vous !

Si vous souhaitez participer, merci de vous inscrire sur notre site bénévole : http://www.sidaction.org/ewb_pages/e/espace-benevoles.php

COLLOQUE : Le pharmacien d’officine face aux addictions

Organisé par le RESPADD, ce colloque s’adresse aux équipes officinales et acteurs de l’addictologie. Il est placé sous le haut patronage du Ministère des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes et verra la présence de Madame Catherine Lemorton, pharmacienne, présidente de la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale, qui s’exprimera en ouverture de la journée.

Qu’il s’agisse de la prise en charge des patients tabaco-dépendants ou de la prévention des consommations à risque d’alcool, l’accompagnement des patients sous traitement de substitution aux opiacés ou l’échange du matériel d’injection en officines, chacun de ces thèmes sera abordé sur un mode collaboratif avec une mise en perspective des pratiques.

ASUD Journal n°55 – La drogue racontée aux enfants – est sorti

Dans son 55ème numéro, ASUD Journal vous propose une nouvelle maquette. N’hésitez pas donner votre avis.
La rédaction aborde le sujet tabou des drogues et des enfants en décryptant le discours officiel qui leur est servi tout en témoignant de la réalité et en promouvant des alternatives souhaitables. On peut rêver.

Au sommaire

Ils ont participé à ce numéro…

Directeur de Publication : Michel VELAZQUEZ GONZALEZ
Rédacteur en chef : Fabrice OLIVET
Secrétaire de Rédaction : Isabelle CÉLÉRIER
Abonnement et diffusion : Fabienne LOPEZ
Maquette : Mathieu Long
Couverture et illustrations : Juanita CALAMIDAD & Emiliano VILLA
Rédaction : Laurent APPELVincent BENSOMichel BONJOURMarc DUFAUD Jean-Pierre GALLANDSpeedy GONZALEZJejorKritikFabrice OLIVETFabrice PEREZEmiliano Villa
Dépot Légal : Tirage 10 000 exemplaires. ISSN : 1257 – 3280
Impression : Print[team] zac km delta – 30900 Nîmes

Aller sur la page d’ASUD Journal N°55

 

 

 

Colloque Hépatite C et nouveaux traitements : l’impact du prix des médicaments sur l’accès aux soins en France

L’arrivée sur le marché français d’une des nouvelles molécules contre l’hépatite C, le sofosbuvir, suscite l’indignation de l’opinion publique du fait du prix exigé par le laboratoire qui la produit. De nombreux médias se sont fait l’écho des arguments échangés par les différents groupes d’acteurs (associations de personnes concernées, ONG, professionnels de santé, industriels du médicament, autorités de santé…), alimentant ainsi une réflexion sur les enjeux et la politique de fixation des prix, les dangers de restrictions d’accès aux soins, le tri des malades, la politique de rationnement dus aux coûts et les difficultés du système de santé à y répondre. Dans le contexte d’élaboration de la prochaine loi de santé, notre collectif inter-associatif souhaite rassembler les différents acteurs pour débattre et faire des propositions permettant d’améliorer l’accès aux nouveaux traitements pour tous.

Inscription gratuite : ici

Salle Pierre Laroque, Ministère de la Santé
14, avenue Duquesne
75007 ParisCISS TRT5 CHV SOS Hépatites Médecins du Monde Comede

Programme

  • 9h30 Accueil
  • 10h-10h15 Mot d’ouverture : Les raisons d’un colloque
    • Représentants des associations.
  • 10h15-12h30 : Table ronde 1
    Contraintes financières, Recommandations, Avis, Restrictions : quelle prise en charge dans les mois et les années à venir ?
    Animation et modération : Marianne L’Hénaff (ARCAT, TRT-5, CHV), Michel Bonjour, ASUD (Auto-Support des Usagers de Drogues)

    • Recommandations de prise en charge
      • Pr. Daniel Dhumeaux, Président du groupe d’experts sur les hépatites B et C
    • Etudes coût-efficacité
      • Sylvie Deuffic-Burban, épidémiologiste, Inserm IAME UMR1137 & U995
    • Recommandations du collège de la Haute Autorité de Santé
      • Catherine Rumeau-Pichon, adjointe au Directeur de l’Evaluation Médicale, Economique et de Santé Publique,
    • La position de l’AFEF (Association Française pour l’Etude du Foie)
      • Pr. Victor deLedinghen, Secrétaire de l’AFEF
    • Table ronde : Pascal Melin (SOS Hépatites), Victor de Ledinghen, Daniel Dhumeaux, Catherine Rumeau-Pichon, Sylvie Deuffic
  • 12h30-13h15 Conférence de presse

Déjeuner libre

  • 14h-15h45 : Table ronde 2
    Lutte contre les inégalités de santé, démocratie sanitaire, les perspectives pour garantir un accès pour tous aux innovations en santé.
    Animation et modération : Pascal Revault et José Polo Devoto (Comede)

    • Dr. Jean-François Corty, Directeur des opérations France de Médecins du monde
    • Didier Sicard, Président d’honneur du Comité Consultatif National d’Ethique
    • Pr. Jean-Paul Vernant, hématologue
    • Pr. Pierre Lombrail, Président de la Société Française de Santé Publique
    • Christian Saout, Ciss, Collectif inter associatif sur la santé

Pause-café

  • 16h00-18h00 : Table ronde 3
    Modalités de fixation du prix des médicaments, accès au marché, évaluation, transparence : de nouveaux modèles à inventer ?
    Animation et modération : Olivier Maguet, Membre du conseil d’administration de Médecins du Monde

    • Pr. Jean-Yves Fagon, Vice-Président du CEPS
    • Gaëlle Krikorian, Docteure en sociologie, conseillère politique des Verts au parlement européen
    • Dr Eric Baseilhac, Directeur des affaires économiques et internationales au LEEM
    • Thomas Sannié, Président de l’Association française des hémophiles (en attente)
    • Pierre Chirac (revue Prescrire)
  • 18h : Conclusion par les organisateurs

Journée internationale des consommateurs de drogues

Le 1er novembre est la journée internationale des consommateurs de drogues. Pour l’édition 2014 l’INPUD (le réseau international des utilisateurs de drogues) a publié la déclaration suivante :

Communauté. Solidarité. Empowerment.

Les méfaits de la stigmatisation, de la discrimination et la «guerre contre la drogue»

Dans le monde entier, les gens qui utilisent des drogues sont diabolisés et stéréotypés. Les personnes qui utilisent des drogues sont stigmatisées comme étant malade, dangereux et sont vilipendés, infantilisés et traités avec condescendance, comme étant incapable de prendre soin d’eux-mêmes ou de leurs proches. Stigmatiser les personnes qui consomment des drogues mène à la discrimination, à l’exclusion sociale et cela a des impacts directs sur la santé et le bien-être de ces personnes. La stigmatisation et les stéréotypes sont justifiés par la soi-disant «guerre contre la drogue», qui à son tour entraîne des violations flagrantes des droits humains envers les personnes qui utilisent des drogues, violations qui sont, trop fréquemment, non contestés.

Les violations des droits humains des personnes qui utilisent des drogues ne sont que trop fréquentes. Les personnes qui utilisent des drogues sont arrêtées et emprisonnées. Elles sont incarcérées sans procédure légale dans des camps de travail. Les personnes qui utilisent des drogues sont soumises à la torture et à l’exécution. Les personnes qui utilisent des drogues se voient refuser l’accès aux soins de santé, aux services et à la réduction des méfaits. Les personnes qui utilisent des drogues sont harcelées et agressées par la police. La «guerre contre la drogue», une guerre qui anime ces violations des droits humains des personnes qui utilisent des drogues est un échec lamentable (même selon ses objectifs, erronés): Il n’y a aucune réduction de la consommation de drogue et aucune réduction des préjudices colossaux à la vie des personnes qui consomment des drogues et des communautés dans lesquelles ils vivent.

new20inpud20logo20brown1[2]La fin de la guerre contre la drogue, selon nos conditions

La guerre contre la drogue doit cesser. Mais cette guerre doit se terminer selon les termes des personnes qui utilisent des drogues. Lors de la dernière  « journée internationale des personnes qui utilisent des drogues » nous avons affirmé que les adultes consentants ont le droit d’utiliser les drogues de leur choix, que ce soit pour le plaisir, l’automédication,  l’amélioration des performances, l’altération de la conscience ou afin de rendre plus tolérable une vie difficile. Nous avons défendu le droit des adultes à utiliser les drogues de leur choix, dans leurs maisons sans causer de nuisances, sans crainte de harcèlement de la police, de violence et d’intimidation.

En cette journée internationale des personnes qui utilisent des drogues, nous affirmons que pour mettre fin à la guerre à la drogue et contre les personnes qui utilisent des drogues-nous devons nous éloigner de la prohibition et de la criminalisation : nous devons contester la stigmatisation ainsi que les phobies anti-utilisateurs de drogues sous toutes ces formes. Nous rejetons l’infantilisation, la condescendance et les idées préconçues. Nous rejetons les allégations et les hypothèses selon lesquelles l’utilisation de drogues est dangereuse, immorale et synonyme de maladie. Il est temps de se débarrasser d’un langage cruel, péjoratif et discriminatoire. Il est une fois pour toutes, temps de se débarrasser des stéréotypes et de reconnaitre la diversité de notre communauté.

Donc, en cette journée internationale des personnes qui utilisent des drogues, nous célébrons notre communauté et insistons sur sa force et sa diversité. À travers le monde, de nombreuses personnes, provenant de diverses branches de la société utilisent des drogues illicites. Dans différents contextes, pour des raisons différentes et de façon différente, ces personnes utilisent des drogues. Bien que nous soyons trop souvent réduits au silence dans le débat et l’élaboration des politiques qui nous concernent, nous affirmons notre droit à l’autodétermination. Nous exigeons le droit d’être respectés en tant qu’experts en ce qui concerne nos vies, nos motivations et nos expériences. Nous ne resterons pas silencieux tandis que des décisions sont prises à notre sujet et sans nous. En réaffirmant «Rien à notre sujet sans nous», nous soutenons l’inclusion de notre communauté diversifié dans son ensemble. Nous, le Réseau international des personnes qui utilisent des drogues, nous battrons afin de défendre nos droits, de promouvoir notre santé et combattrons afin de mettre fin à la guerre contre la drogue et à la prohibition. Ensemble et solidaires, nous reconnaissons les luttes de nos pairs comme les nôtres, face à la stigmatisation, l’exclusion sociale, la discrimination, le silence et la criminalisation. En 2014, nous célébrons la force de notre communauté, de notre solidarité et de notre émancipation.

Source : http://www.inpud.net/en/events/international-drug-users-day-2014

Jimmy Kempfer s’en est allé

Jimmy Kempfer nous a quitté, victime d’un cancer, dans la nuit du 25 au 26 octobre. Nous perdons un compagnon, un militant et surtout un ami.

Passionné par l’univers de la consommation de substances illicites et par la réduction des risques, engagé dans différentes actions de terrain qu’il a impulsé de la clinique Liberté au milieu festif, militant de Limiter la casse, président d’ASUD, salarié de Aides et enfin journaliste pour Asud journal et Swaps, il fait partie de notre famille.

Un dernier hommage lui a été rendu vendredi 31 octobre au funérarium du Père Lachaise à 15h30.

Enfants contre les drogues, tout contre !

Un nouvel Asud Journal, c’est comme tester un nouveau produit. La promesse du plaisir se mêle à la crainte d’être déçu. Alors pour augmenter la dose, un petit extra cette fois : une nouvelle maquette. Là aussi, l’excitation se joint à l’appréhension du jugement. N’hésitez pas à réagir. Sur le fond, point de changement. Vous retrouverez les rubriques et chroniques habituelles.

En effet, le navire Asud maintient son cap éditorial grâce à un puissant vent réformiste sud-américain et ce, malgré le roulis des financements et les récifs de nos détracteurs.

Dans ces pages, nous accostons une Terra Incognita que les cartographies convenues représentent peuplée de dealers aux sorties d’écoles, de dépendances instantanées, de déchéances sociales programmées… C’est ainsi que l’on raconte La Drogue aux enfants. La plupart de ceux qui n’en prendront jamais croiront toute leur vie à cet enfer.

En opposition, s’est développée une autre croyance, celle des paradis artificiels, inoffensifs et bénéfiques à tous. Un prosélytisme souvent porté par ceux qui en ont pris et qui n’ont pas rencontré les monstres dont ont leur a parlé enfant. Leur aurait-on menti sur toutes les lignes ?

Détourner en couverture l’imagerie Disney et sa morale manichéenne est un poncif qui marche. L’artiste José Rodolfo Loaiza Ontiveros l’utilise comme baromètre de l’ouverture d’esprit de notre société, de sa capacité à regarder la réalité en face.

Oui, nos enfants vivent entourés de produits psychoactifs légaux ou illégaux. Dressons-leur une carte précise de ce continent afin qu’eux et leurs parents puissent choisir (ou pas) un rivage duquel ils pourront repartir à tout moment avec facilité. Mais pour cela, il faudra d’abord tuer le seul vrai monstre qu’ils y croiseront à coup sûr : la Prohibition.

1ère conférence européenne sur l’Hépatite C et l’usage de drogues

Besoin d’agir : briser le tabou sur l’hépatite C

Aujourd’hui, le virus de l’hépatite C (VHC) touche environ 9 millions de citoyens européens. Les personnes qui s’injectent ou s’injectaient des drogues sont le groupe avec les taux de le plus important prévalence dans certains pays européens, jusqu’à 90%. Dans d’autres populations telles que les «hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH) », les taux d’infection sont également en augmentation rapide. Sans traitement approprié le VHC peut être une maladie grave voire mortelle. Ce problème est rarement abordé alors que des nouveaux traitements très efficaces existent.

La 1ère conférence européenne a réuni les principaux acteurs sur le VHC, y compris des représentants des usagers de drogues, des experts en réduction des risques, des professionnels de santé, des laboratoires pharmaceutiques, des chercheurs et des décideurs.

Un des faits saillants de la conférence est la présentation de la «Déclaration de Berlin» : un appel aux décideurs politiques nationaux et européens, à assurer un meilleur accès aux soins et la qualité du traitement de l’hépatite pour les groupes les plus marginalisés et vulnérables.

Programme

  • Séances de discussion sur les politiques et les meilleures exemples concrets de toute l’Europe
  • Séances d’échange de compétences sur les dépistages et les pairs en milieu professionnel
  • Séances de formation sur les approches novatrices

Les thèmes prioritaires sont

  • Traitement clinique et impact des nouveaux médicaments
  • Prix, nouveaux médicaments et plaidoyer
  • Recherche sur le (coût) efficacité du traitement des usagers de drogues
  • Prévention du VHC: Le rôle de la réduction des risques et le traitement du VHC
  • Atteindre différents groupes cibles de la prévention et du traitement du VHC (migrants, prisonniers, HSH)
  • Point de vue des usagers de drogues par les pairs en milieu professionnel

Inscriptions et Contributions sur conference.hepatitis-c-initiative.eu

La méthadone gélule prescrite pour 28 jours

Suite à l’avis favorable du 20 mars 2014 donnée par la Commission des Stupéfiants et Psychotropes de l’ANSM pour l’allongement de la durée de prescription du Chlorhydrate de Méthadone sous la forme gélule, un arrêté du 13 octobre 2014, publié le 17 octobre 2014 au JO, modifiant l’arrêté du 20 septembre 1999 modifié fixant la liste des médicaments classés comme stupéfiants dont la durée maximale de prescription est réduite à quatorze jours ou à sept jours exclu la méthadone sous forme gélule.

En pratique, à compter du samedi 18 octobre 2014, les patients stabilisés bénéficiant d’un traitement par Chlorhydrate de Méthadone GÉLULE, peuvent bénéficier, si leur médecin l’estime possible, d’une prescription tous les 28 jours. Pas de changement pour la délivrance à la pharmacie de la méthadone, tous les 7 jours sauf mention expresse par le prescripteur qui peu moduler cette fréquence. Par exemple : « … tous les quatorze jours », « … en une fois pour vingt-huit jours » …

Voir le décret :

Accès Journal officiel

Pour toute information au sujet des médicaments de substitution aux opiacés, notre rubrique Substitution contient des fiches pratiques .

substitution-head

5èmes Rencontres Nationales de la Réduction des risques

Les 13, 14 et 15 octobre ont eu lieu les 5èmes Rencontres Nationales de la Réduction des Risques.

« Drogues : la sale guerre »

Le plaisir et la convivialité de cet événement ne doivent ni minimiser le sérieux de son propos sur les besoins de réforme de la politique des drogues ni cacher la gravité d’une « Guerre à la Drogue » à la française de plus en plus en décalage, en retard, par rapport au contexte international.

La politique de RdR française, longtemps expérimentée puis institutionnalisée, se heurte aujourd’hui violemment à la diminution des finances publiques et à la fin de la tolérance compassionnelle envers les usagers de drogues. La crise économique conjuguée avec la perspective de traitements efficaces des grandes épidémies virales du sida et de l’hépatite C nourrissent un retour à l’ordre des choses, un retour à l’ordre moral.

Ailleurs, une part de plus en plus grande de la société civile, partout dans le monde, et même certains États comme l’Uruguay osent pousser la logique de la Réduction des Risques jusqu’au bout au nom des Droits de l’Homme.

Ici en France, n’enfermons pas la politique de RdR dans une parenthèse de 30 ans pour revenir à l’ancien logiciel. Ne réduisons la politique de RdR ni à un palliatif à l’abstinence, ni à une alternative à l’incarcération. Ces visions, médicales et policières, de l’usage de drogues s’accommodent trop bien de la « Guerre à la Drogue » à laquelle l’Histoire se doit de mettre un terme.

Revivez les rencontres sur  rdr2014.a-f-r.org

Tendances N°94 de l’OFDT est consacré au TSO

Près de vingt ans après leur introduction en France, en 1995, les traitements de substitution aux opiacés (TSO) constituent un des fondements de la politique de réduction des risques. Le dernier plan gouvernemental de lutte contre la drogue et les conduites addictives 2013-2017 prévoit d’améliorer la qualité de la prise en charge des patients et de développer l’accessibilité à ces traitements.

Le numéro 94 de Tendances présente une synthèse des dernières données disponibles sur les TSO. Elle fait suite à une série de travaux initiés en 2002 portant sur les données de remboursements des médicaments de substitution aux opiacés (MSO). D’autres sources sont également mobilisées dans ce numéro de Tendances qui présente dans un premier temps une estimation du nombre de personnes traitées par TSO en France ainsi qu’une comparaison européenne. Il s’attache ensuite à décrire les personnes concernées en les différenciant selon les modalités de suivi et de délivrance du traitement et aborde également la question du mésusage et du détournement ainsi que les mesures de contrôle mises en place, puis les risques de morbi-mortalité liés aux MSO. Il s’achève par une brève discussion sur « le modèle français » de substitution.

6èmes Assises nationales de la FFA « Addictions, risques et dommages : vers un consensus »

Cette conférence aura lieu à la Maison Internationale de la Cité Universitaire de Paris du du 8 au 9/10/2014.

De profonds bouleversements s’opèrent ces dernières années dans le champ des addictions, tant dans les pratiques des usagers que dans celles des professionnels. La réduction des risques et des dommages (RDR&D) en est à la fois le symbole et le concept le plus significatif. Mais quel peut être l’avenir de tels bouleversements si l’opinion et la société tout entière n’en connait ni l’impact ni les ressorts ?

Le sous-titre des 6èmes Assises de la Fédération Française d’Addictologie « vers un consensus » indique clairement l’objectif auquel veut contribuer la FFA : construire et promouvoir un consensus interprofessionnel pour donner sens à une politique axée sur la réduction des risques et des dommages.

Ces Assises constitueront une première étape visant à identifier et recenser les pratiques concernées ainsi qu’à soulever les questions qu’elles suscitent. À l’image de ce qui est à la base de la RDR&D, chacun des thèmes sera abordé sous le double angle de l’expérience des personnes et de l’expertise scientifique.

La seconde étape, prévue en 2015, sera la préparation et la réalisation d’une conférence de consensus proprement dite. Tout au long des débats de ces Assises, les membres du futur comité d’organisation de la conférence de consensus réuniront et synthétiseront les questions qui serviront de canevas au travail des experts de la conférence. Ils en feront une première présentation à l’issue des Assises.

Programme

  • Les fondamentaux et les bases de la réduction des risques et des dommages
  • Les usagers : expérience et expertise en matière de réduction des risques
  • Impacts de la réduction des risques et des dommages
  • Freins et obstacles / leviers et facilitateurs de la réduction des risques et des dommages
    • Représentations et société
    • Politique et morale
    • Economie
  • La réduction des risques et des dommages à l’épreuve des pratiques
  • Comment construire un consensus ?

Programme complet

Inscription en ligne

EuroHarm Reduction Network Meeting

Du 1er au 3 octobre 2014, la réunion portera sur les résultats des 2 dernières années des activités du projet EuroHRN. Les différentes sessions permettront de discuter du fonctionnement d’euroHRN et de ses futures priorités.

L’évènement permettra également d’offrir l’opportunité aux représentants des usagers de drogues pour discuter du Réseau Européen des personnes qui utilisent des drogues (EuroNPUD) et aux représentants des salles de consommation de drogues d’intensifier leur collaboration.

Cet évènement est gratuit pour les membres de EuroHRN, les représentants des usagers de drogues et des représentants des salles de consommation de drogues. Les autres participants doivent payer les frais d’inscription de 100€.

Programme

  • la prévention des overdoses (APDES, EHRN):
    • la campagne de sensibilisation «J’en suis la preuve»
    • éducation par les pairs dans la distribution de naloxone
    • débat sur ​​les futures stratégies de prévention des surdoses
  • salles de consommation de drogues (FRG, Akzept):
    • résultats d’une étude pilote à Amsterdam et Francfort
    • analyse des concepts et les meilleures pratiques
    • réseau international des salles de consommation de drogues
  • Promouvoir la réduction des risques à travers des politiques locales (AFR):
    • travailler avec les médias
    • participation des consommateurs de drogues dans les politiques locales
    • la réduction des risques et l’application de la loi au niveau local

Programme détaillé et inscription sur eurohrn.eu

Laurent Appel d’ASUD fait le buzz à Expogrow

Exprogrow, c’est l’évènement social, culturel et commercial sur le cannabis. Ça se passe chaque année à Irun au Pays-Basque espagnol. Laurent Appel, militant d’ASUD et journaliste, y était présent du 12 au 14 septembre et à cette occasion il a été interviewé par Expogrow et Sud Ouest.

Extrait de l’interview de Laurent Appel dans Sud Ouest (13 septembre 2014)

Laurent Appel 2014« La prohibition n’a pas démontré qu’elle protégeait le consommateur, ni pour sa santé, ni pour sa sécurité, ni pour la sécurité publique. En disant « ne consommez pas », on ne donne pas les bons réflexes aux gens quand ils consomment. Si on veut créer une éducation autour du cannabis, on ne peut plus rester dans la prohibition dure. » (cliquez pour lire l’interview complète)

Interview Expogrow (13 septembre 2014)

Drugo : le conte de fée de la guerre aux drogues

En attendant encore quelques semaines le prochain ASUD Journal consacré aux enfants, voici le conte de fée en film d’animation de la Global Commission on Drug Policy : la terrible histoire de Drugo, un dragon banni du royaume par le Roi qui mettait au donjon tous ceux qui continuaient à lui rendre visite. La guerre entre Drugo et les soldats du Roi ravagea le royaume et l’appauvrit lorsqu’un jour les anciens Rois revinrent avec une idée…

Un rapport propose de reprendre le contrôle sur les drogues en les légalisant

La Global Commission on Drug Policy, composée de dirigeants et ex-dirigeants mondiaux, réitère dans ce 4ème  rapport la nécessité d’envisager une régulation du marché des drogues, les alternatives à l’incarcération, de mettre davantage l’accentsur ​​les approchesde santé publique.

Le Rapport fait sept recommandations principales :

  1. Allouer les ressources consacrés au répressif au profit d’interventions sanitaires et sociales éprouvées.
  2. Mettre sur le marché les analgésiques à base d’opiacés.
  3. Décriminaliser l’usage simple ou la possession pour sa propre consommation.
  4. Repenser les alternatives à l’incarcération pour les délits non violents et « du bas de l’échelle » du trafic.
  5. Réduire le pouvoir des organisations criminelles qui causent violence et insécurité dues à la concurrence.
  6. Permettre et appuyer les essais dans des marchés légalement réglementés, en commençant, par le cannabis, la feuille de coca et certaines nouvelles substances psychoactives.
  7. Profiter de l’occasion offerte par la SEAGNU (session extraordinaire de l’Assemblée générale des Nations unies) de 2016 pour réformer le régime mondial des politiques en matière de drogues.

Sous l’impulsion du dernier rapport produit en mai 2013 par l’Organisation des États américains, qui comprenait la légalisation comme une alternative possible, et la loi de légalisation du cannabis voté fin 2013 en Uruguay, les Nations Unies ont instigué l’organisation de la SEAGNU sur les drogues qui aura lieu en 2016. La Global Commission souhaite que cette échéance puisse être l’opportunité d’un changement de cap, en instaurant les bases d’un nouveau régime de contrôle des drogues pour le 21eme siècle.

De leur côté 4 associations francophones, l’AFR et la FA pour la France, le GREA pour la Suisse et la Fedito Bxl pour la Belgique, vous proposent de prendre connaissance :

Vidéo de la conférence de presse de lancement à New-York animée par en présence des anciens prédidents Fernando Henrique Cardoso (Brésil), Ernesto Zedillo (Mexique), César Gaviria (Colombie), Ruth Dreifuss (Suisse) et aussi de Richard Branson (PDG de Virgin).

Dans les médias

Consommateurs de drogues ET migrants : Donnez votre avis sur les systèmes de santé en Europe

Cela vous prendra 15 minutes pour compléter un questionnaire soutenu par l’Union européenne à l’intention de toutes les personnes qui vivent dans un pays dans lequel elles ne sont pas nées.

Il est important que les consommateurs et ex-consommateurs de drogues y répondent massivement car ils entretiennent très majoritairement de nombreux rapports avec les services de santé. Leur avis sur ces services est donc précieux.

Ce questionnaire est :

  • anonyme
  • confidentiel

Des personnes venant des quatre coins du monde peuvent être amenées à utiliser les services de santé alors qu’elles sont en Europe. Les personnes nées à l’étranger sont plus susceptibles d’attendre d’être gravement malades avant de demander de l’aide, ce qui peut entraîner de graves conséquences pour leur santé.

Répondez à une courte enquête afin de découvrir les raisons qui empêchent certaines personnes de se rendre plus tôt dans les services de santé. Les informations recueillies permettront d’améliorer ces services.

Qui peut participer ?

  • Vous avez plus de 18 ans ?
  • Vous vivez hors de votre pays d’origine ?

Intervenants de santé et consommateurs de drogues, merci de diffuser cette information.

Participer à aMASE
www.amase.eu

Manifestation : Soutenez Ne punissez pas ! (Support. Don’t punish !)

Le Consortium International sur la Politique des Drogues (IDPC) a organisée dans plus de 100 villes de 50 pays, une journée de mobilisation mondiale le 26 juin 2014 en soutien aux consommateurs de drogues.

Manifestations le jour J

Cette année non pas une mais 4 manifestations ont eu lieu à Paris, Marseille, Toulouse et Metz soutenues par de nombreuses associations (voir l’article de l’AFP).

Paris

Une centaine de militants se sont réunis sur le pont du Canal Saint-Martin près de l’Hôtel du Nord.

Organisation : AFR (coordination@a-f-r.org)

Marseille

Plus de 120 personnes se sont rassemblées sous l’ombrelle du Vieux-Port

Organisation : Bus 31/32 (caarud@bus3132.org)

Toulouse

Près d’une trentaine de mlitants ont sensibilisés les passants Place Arnaud Bernard.
Organisation : Chanvre et Libertés (contact@chanvre-libertes.org)

Metz

3 militants étaient présents. C’est un début !

Organisation : Chanvre et Libertés (contact@chanvre-libertes.org)

Portfolio Mondial

Le principe du portfolio mondial est de poser seul ou en groupe au côté du logo de l’évènement (jpg ou pdf). Pour y participer, envoyez directement vos photos à campaign@idpc.net ou com@a-f-r.org.

 

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Argumentaire

Pourquoi le 26 Juin?

Le 26 Juin est la Journée Internationale contre l’Abus de Drogues et le Trafic Illicite, mais aussi (paradoxalement) la Journée Internationale de Soutien aux Victimes de la Torture. Tandis que les pays les plus répressifs « fêtent » ce jour par des condamnations voire des exécutions de consommateurs ou de trafiquants de drogues, les autres perpétuent à leur manière la guerre à la drogue, cette guerre contre leurs propres citoyens. L’IDPC et ses partenaires proposent de se réapproprier cette journée en dénonçant les atteintes faites aux consommateurs de drogues et en criant au et fort notre soutien à leur égard.

Pourquoi soutenir les consommateurs de drogues ?

Les traités internationaux et les lois qui régissent la question des drogues dans le monde ont essentiellement pour objectif l’éradication, la prohibition et la criminalisation des usagers de drogues. Ce système qui coûte des milliards d’euros à la planète ne produit pas les effets annoncés : la consommation mondiale augmente, les trafics prospèrent et les risque sanitaires et sociaux se multiplient.

Pire, cet échec n’empêche pas les personnes qui utilisent des substances illicites d’être massivement traquées, punies, emprisonnées. Cette guerre aux drogués a de grave conséquences sanitaires et sociales en condamnant ces personnes à l’exclusion et la clandestinité.

Ailleurs dans le monde

La Journée mondiale d’action de « Soutenez. Ne Punissez Pas » a été un vrai succès. Il y a eu des évènements dans une centaine de villes à travers le monde avec des manifestations et cortèges, de l’art urbain et des graffitis, des kiosques d’information, des concerts, des pièces de théâtre, des discours, des conférences de presse, des matchs de football, etc.

Médias : articles et émissions TV ou radio sur la journée d’action sur le lien suivant : http://supportdontpunish.org/fr/journee-daction-mondiale-du-2014/.

Photos: les meilleures sont disponibles ici : https://www.facebook.com/media/set/?set=a.267785713405564.1073741851.135052193345584&type=1.

Vidéos: les vidéos relatives à la campagne sont sur http://supportdontpunish.org/fr/videos-3/

Bilan du 26 Juin 2013

La Journée du 26 Juin avait pour objectif de rassembler dans plusieurs villes du monde au moins 100 militants vêtus d’un t-shirt blanc avec le logo de « Soutenez. Ne punissez pas », ainsi que des masques de Richard Nixon. 41 villes y ont participé. Faites le tour du monde de la journée en vidéo :

L’AFR avait organisé la mobilisation française à Paris au Trocadéro.

Plus d’infos

L’appel du 18 joint 2014 : Nous sommes Urugayens !

Ces politiciens, toutes tendances confondues, qui s’offusquaient lorsque l’un d’entre eux, par inadvertance, suggérait de débattre sur le bien-fondé de la pénalisation du cannabis, n’ont pas moufté le jour où l’Uruguay, à la surprise générale, est devenu la première nation au monde à légaliser le cannabis. On ne les a pas non plus entendu lorsqu’aux États-Unis, souvent cités pour leur guerre sans merci contre la DROGUE, le Colorado l’a légalisé à son tour.

Nous sommes tous des Uruguayens titre

Les seuls, ou presque, à présenter aujourd’hui le chanvre sous un jour apocalyptique, ce sont les membres de l’Académie nationale de médecine et son héraut le docteur Jean Costentin dont les propos outranciers sur les dangers du cannabis ont même réussi à déclencher la réaction outragée de Didier Jayle, président de la Mildt sous l’ère Chirac-Sarkozy (2002 à 2007). Le cannabis n’est certes pas anodin et ce n’est pas le Circ qui vous dira le contraire, mais tous les rapports (nationaux ou internationaux) ont relevé sa relative innocuité et son potentiel thérapeutique.

La prohibition du cannabis a depuis longtemps fait la preuve de sa redoutable inefficacité. Elle n’a pas réussi à endiguer le nombre de consommateurs, ni à freiner le trafic. Elle a favorisé l’apparition de produits de coupe dangereux pour la santé, a déclenché des guerres meurtrières dans les cités et le gouvernement français, n’en déplaise à nos députés, ne pourra échapper très longtemps au nécessaire débat sur les redoutables effets secondaires d’une politique parfaitement inutile.

Partout en France, l’Appel du 18 joint est l’occasion de montrer que nous en avons assez de la répression et assez d’entendre depuis quarante ans les mêmes arguments éculés…

FIGEAC

Le Circ Midi-Pyrénées vous donne rendez-vous à 10h place Vival à Figeac, pour un défilé autour de la ville à 10h30, 11h. Il y aura ensuite pose de stands et informations jusqu’à 15/16h.

LYON

C’est au Parc des Berges Lyon 7e (Tram T1 Halle Tony Garnier) que le Circ Lyon vous accueillera dès 18h, en musique avec les Dread Ises Sound System & Bredda Soundsystem.

Stands, bars, grignotage et prise de parole la bouche pleine.

Participent aux rassemblement : Les jeunes Écologistes Lyon, le NPA, la Ligue des Droits de l’Homme, FacVerte, Europe Écologie Les Verts, Jardin d’Eden, Livity Reggae, LionSoldJah et Aides

Contact : circ-lyon@circ-asso.net

Sur FaceBud

PARIS

C’est à la prairie du Cercle Sud au Parc de La Villette (M° Porte de La Villette ou Porte de Pantin) que le Circ Paris vous donne rendez-vous dès 18 h en famille et avec votre miam.

Prises de parole, animations musicales avec les cannactivistes de RBH Sound.

Et sur FaceBud ou Tweeder

ST BRIEUC

Rassemblement pacifique et festif pour une réglementation de la filière récréative et thérapeutique du chanvre (Cannabis sativa L.) est prévu le mercredi 18 juin de 18h à 20h, au parc des Promenades à Saint Brieuc.

Sur FaceBud

Et d’autres initiatives…

BORDEAUX

Rassemblement 18h place de l’Hôtel de Ville organisé par Les Jeunes Écologistes Bordeaux-Aquitaine
Sur Facebook

MARSEILLE

Organisé par le Massilia Cannabis Municipal Club qui vous donne redez-vous au 125 sur la Cannebière au kiosque à 18h devant la mairie de secteur 1er et 7ème, avec une animation confirmée avec des membres du Massilia Sound System.

Sur Facebud

TAHITI

L’association THC (Tahit i Herb Culture) appelle à un rassemblement devant l’Assemblée à Papeete à 18h.

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