Dans certaines officines, on peut lire des écritaux du style : « la pharmacie ne délivre pas de… », eh bien de toutes sortes de produits utilisés par les usager·es pour leur traitement de substitution aux opiacés, comme le subutex ou la méthadone, même si l’usager·e a une prescription en bonne et due forme. Cette pratique, comme la non-délivrance de manière générale, est évidemment proscrite par l’ordre des pharmaciens. Effectivement, on peut lire dans le code de déontologie :
Sous-Section I Devoirs généraux Art. R. 4235-2
Le pharmacien exerce sa mission dans le respect de la vie et de la personne humaine. Il doit contribuer à l’information et à l’éducation du public en matière sanitaire et sociale. Il contribue notamment à la lutte contre la toxicomanie, les maladies sexuellement transmissibles et le dopage.
Art. R. 4235-6 Le pharmacien doit faire preuve du même dévouement envers toutes les personnes qui ont recours à son art.
Dans ce cas, il est possible de saisir le conseil de l’ordre des pharmaciens sur la base d’un argumentaire lié à la déontologie et au code de santé publique. Si vous voyez un écriteau de ce type :
- Prenez l’écriteau en photo. Notez la date, le lieu, l’horaire.
- Envoyez la photo et ces informations à ASUD (odu@asud.org)
- Déposez une plainte en votre nom (ASUD n’est pas habilité à déposer de plainte, même en tant qu’association agréée) auprès du conseil départemental de l’ordre des pharmaciens du département où est située l’officine, en utilisant si nécessaire le modèle de lettre disponible sur la plateforme de l’ODU (LIEN AVEC LA LETTRE TYPE).
- Partagez les étapes de votre démarche avec ASUD.
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