Avec sa crête, son perfecto et ses converses rouges (ou santiags en option), c’est un peu comme Tintin avec ses pantalons de golf, son Milou changé en rate. Pierre Ouin nous a présenté son punk affamé de drogues en 1995 au n°7. Depuis, avec Asud, il a connu la réduction des risques, un truc un peu contre nature dans le no-future-land. Enfin, on n’est pas très sûr de ce que fait l’animal entre deux parutions, peut-être bien qu’il s’envoie des substances non prescrites par les hôpitaux de Paris. Une rumeur dit que ce farceur aurait fait deux moutards et serait parfaitement clean depuis. Bref, on ne sait pas grand-chose de lui, mais c’est pour ça qu’on l’aime. Steuplé, continue à faire chier le monde Bloodi, il le mérite !
Première apparition de l’homme à la crête et sa Riquette, dans Asud journal n°7… la revoici colorisée pour l’occasion !


petit correctif: pour être plus précis, c’est début 1994 que nous avons rencontré Pierre Ouin pour la première fois. Nous avons alors utilisé un de ses dessins pour la couverture du N°7 du journal et avions publié dans ce même numéro une première planche de Bloodi intitulée « les Malades de l’Amour » (et non « Rue Blanche » qui est présentée dans cet article, oups!) qu’il nous avait gentiment offert. Suivra dans la foulée sa participation remarquable (et remarquée) au Petit Manuel du Shoot à Risques Réduits, une plaquette tirée dans un premier temps à 500 000 exemplaires et qui contribua fortement à nous faire connaitre et reconnaitre. Ce fut le début d’une longue et fructueuse coopération, pour le plus grand plaisir de nos lecteurs. Soit près de 20 ans de bons et loyaux services, collaboration qui a malheureusement pris fin à la suite du décès de Pierre.
oups,y’a gourance de ma part donc rectificatif au rectificatif: moi avoir lamentablement confondu le n°7 avec le n°8 et vous aviez donc tout à fait raison, la première bédé de Pierre Ouin fut bien publiée dans le n°7 et c’est celle reproduite sur cette page et intitulée « Rue Blanche ». En fait cette planche avait été publiée sans avoir demandé l’autorisation à Pierre, heureusement il ne nous en a pas tenu rigueur.
Toutes mes excuses pour cette erreur, il semblerait que j’ai moi-même quelques troubles de la mémoire…