Château Rouge – Gaza
une expérience d’un sevrage UROD (Ultra Rapid Opiate Detox)

Précisions : nous n’avons pas mis cette article pour faire de la pub pour une méthode miracle, mais pour faire réfléchir sur les sevrages en France (en particulier des produits de substitution) qui sont souvent mal faits. Pour faire le pendant de ce sevrage réussi, nous avons mis dans les commentaires deux témoignages de personnes qui ont suivi la cure et qui ont rencontré l’échec, voire qui ont été confrontées à de plus grandes difficultés par la suite .  Rappelons également que la méthode UROD est un service médical privé qui propose ses services contre rémunération. 
L’équipe d’Asud

Ce n’est pas un nouveau cépage palestinien ni un jeu de mot de mauvais goût sur la violence des territoires mais le compte-rendu, pour les besoins de ce dossier spécial « neurosciences des accros et marché de la détox », d’une épopée israélienne en gonzo journaliste, très à cheval… sur la vérification des sources !!!!

J’ai repris le cheval !! Après un an de quasi abstinence qui avait suivi une longue et assidue carrière d’usager à dosages pachydermiques. J’avais pourtant réussi une décro de Marmotte maso (de 180 mg de métha) et une postcure au fond d’un trou sans fin qui m’avait fait jurer « plus jamais ça ». Mais à trop me laisser la bride sur le cou, le cheval m’a repris comme en 14, au dur front des tranchées urbaines. En 3 semaines, avec ma bouteille et mon côté « il en reste ? », j’en suis déjà à 3 g/jour : ½ pour le dragon du matin qui permet d’atteindre la cafetière, un autre ½ pour atteindre la coupure de midi, ½ pour redémarrer l’aprèm dans de bonnes conditions, 1/4 pour le petit 4 heures… sans compter le demi de CC mini qu’il faut pour boucler la journée sans piquer du zen devant les collègues !! Au secours le budget… après 50 millions de consommateurs, voici les consommations à 50 millions. Tout ça, juste pour fonctionner !!
Les 3 semaines de vacances qui s’annoncent sont l’occasion de mettre un point final à ce n’importe quoi. Je ne vois que 3 solutions : Chez moi, avec un sac poubelle de médocs triés sur le Vidal et une allaise en latex ! La Teuf ! Bordé à Marmottan (souvenirs, souvenirs…) ou enfin, un Easy Jet pour le soleil et le bungalow les pieds dans l’eau… De loin la solution la plus tentante, mais les pays qui sont si chauds sont aussi souvent sous le soleil de la substance. Risqué car comme la chair sa voisine, la veine est faible. Le souvenir de 4 ans sous méthadone me fait écarter d’emblée le confort de la solution substitution dont la porte de sortie est un foutu dédale.

La double promesse

asud_journal_39_waissmanDans ce vaste monde de la toxicomanie, je tombe comme par un hasard bien fait sur une précédente issue de la prestigieuse publication que vous tenez entre les mains et son article concernant le professeur Waismann et sa clinique de détox en Israël. Un petit tour sur le site de l’anachorète et son ANR Clinic, et de décrocher mon téléphone (c’est un début) afin d’en savoir plus sur la méthode et les modalités. C‘est Tamie, parlant un parfait gaulois, qui me met au parfum, et me donne le portable de plusieurs patients français passés entre les mains du Doc. Et de me laisser sur la double promesse : décrocher sous anesthésie générale en quelques heures sans douleurs, et ensuite un traitement qui me ramène à un état neurologique antérieur à ma 1ère addiction !!! Sans dec !? La perspective de m’éviter la terrible déprime post-décro me rallume la lumière dans toutes les pièces (la dernière descente pour quitter des années de métha à dose d’éléphant dura un an).
Coup de bigot aux clients traités, et mon sentiment est nettement plus positif que la réput largement distillée par ceux qui n’ont fait que voir l’homme qui a vu l’homme qu’a vu le doc.
Le gonzo conjuguant investigation journalistique et implication perso, coups de fil pour négocier un étalement de paiement, un emprunt à quelqu’un qui a les moyens et me préfère clean, reste plus qu’à retrouver mon passeport, ma brosse à dents, et un peu de Sub pour le voyage.
Tamie la francophone m’accueille à l’aéroport et me dépose dans le ventre de Tel Aviv. RdV le lendemain à 9 heures pour aller à Ashkelon, 7 bornes avant la bande de Gaza, pour un premier contact avec le Doc avant l’hospi, le surlendemain.

Fin prêt pour la croisière

Après avoir répondu en anglais aux questions et décliné mon CV d’usager (dont sans me vanter je n’ai pas à rougir), le docteur m’explique son procédé « simplissime et vieux comme l’anesthésie » : « N’importe quel anesthésiste utilise la plupart du temps des produits dérivés des opioïdes (rien de tel pour anesthésier !). Si au sortir de l’opération, ce même anesthésiste n’utilisait pas un bloqueur de récepteurs opiacés qui nettoie les récepteurs en se substituant aux molécules morphiniques, l’opéré resterait endormi puis dans le potage pendant des jours. »
C’est ce produit, qui bloque les récepteurs opioïdes après les anesthésies, qu’utilise le Dr Waismann pour nettoyer les récepteurs opioïdes des usagers d’opiacés. Une évidence biblique !
Le lendemain matin, en route dans la Golf de Tamie pour l’Ultra Rapid Detox (URD) dans la clinique où un lit m’attend. Staff d’experts hospitaliers au grand complet : une infirmière à mes petits soins, un anesthésiste qui m’envoie une poignée de cachetons pour me détendre et me mettre en condition, et le Dr Waismann à la manœuvre. À poil, une couche culotte XXXL que je savais pas que ça existait, une blouse jetable, et au pieu avec la télécommande et le docu animalier en hébreu, en attendant que les pilules agissent.
En début d’aprem, les experts redébarquent. Waismann me pose les patchs de l’électrocardiogramme, vérifie le tuyau d’intubation que l’on va me rentrer dans le gosier dès la sieste entamée (ça doit éviter de nettoyer le gerbi), l’infirmière vérifie les lanières qui me sangleront au lit histoire que je saute pas en route, l’anesthésiste me perfuse. Fin prêt pour la croisière…

Pourvu que ça dure !

Au réveil, j’ai un peu l’impression d’avoir fait tous les manèges de la fête foraine, très secoué mais radieux. Rhabillé, mes clics et mes clacs sous le bras, je prends la direction de l’hôtel de luxe sur la plage, à 2 pas de la clinique, que l’on a réservé pour moi et mes émotions… Le Doc exigeant que quelqu’un soit là pour accompagner le convalescent dans sa retraite, une amie Israélienne arrive de Tel Aviv. J’ai un peu le sentiment que je viens de naître et je n’en suis pas si mécontent. Un pas sur la balance, j’ai perdu 1,5 kg par rapport à la veille !!!
Le Dr Waismann me conseille d’aller me faire bichonner à l’hôtel et de me reposer pour me remettre de l’anesthésie, et me glisse 5 mg de Valium® et un potentialisteur de benzo pour m’aider à dormir. Salutations chaleureuses à tout le staff et direction l’hôtel plein d’étoiles, jacuzzi, hammam, rapide aller-retour en ville en fin d’aprèm pour un snack houmous de la mort. Derrière la fatigue, l’état particulièrement apaisé dans lequel je me trouve me rend dubitatif sur le fait d’être effectivement sevré. Je me tâte, je me guette à l’affût d’un des symptômes du manque : pas le moindre frisson, pas la moindre trace de sueur, pas la moindre torsion de boyaux, l’appétit est frugal mais là, l’esprit serein et léger…Pourvu que ça dure ! Le lendemain, je constate avoir éprouvé une légère suée dans la nuit, mais je me sens comme la veille, un peu moins fatigué, en pleine forme dans ma tête, stimulé aussi sans doute par la découverte du pays… Copieux p’tit déj dans la salle de l’hôtel complètement vide.

Protégé contre la tentation

Après le rot, Tamie nous emmène au premier débriefing dans le bureau de Magic Doc.
« Vous m’avez donné du mal, m’accueille-t-il. Une fois anesthésié, je vous ai injecté par doses successives de 25 mg la nettoyeuse naltrexone. À chaque dose, vos récepteurs mécontents ont entraîné une violente réaction de manque pendant laquelle vous en avez traversé tous les symptômes de manière sévère (vomissements, diarrhées, extrême sudation, convulsions qui sans les sangles éjectent du lit…). À la dernière injection, votre corps a cessé de faire le pop corn et de présenter les symptômes de sevrage des doses précédentes. J’ai pu en déduire que j’étais venu à bout de l’ensemble de vos récepteurs opiacés, et la dose totale utilisée m’a donné une estimation assez précise du volume global de vos récepteurs. Je suis aujourd’hui en mesure de vous prescrire un traitement neurobiologique visant à rééquilibrer cette disproportion entre le volume de vos récepteurs et votre production naturelle d’endorphine. J’ai déterminé le dosage quotidien du médicament qui va bloquer vos récepteurs opiacés, ce qui veut dire que si vous prenez des opiacés pendant ce traitement vous n’en ressentirez aucun des effets. Tant que vous prenez ce médicament, vous êtes protégé contre la tentation. Mais cet ange gardien a une autre fonction : il accélère le processus de réduction de la production de récepteurs opiacés par votre cerveau. Dans quelques mois, lorsque ce nombre de récepteurs sera revenu à un seuil plus naturel, vous pourrez stopper la prise de la molécule bloquante. Vous serez alors livré à votre libre arbitre, aurez le choix de décider si vous désirez continuer à vivre sans opiacés ou si vous désirez reprendre une consommation… Retournez vous reposer à l’hôtel, je reste à votre disposition pour vous rencontrer dès vous en ressentez le désir ou le besoin. »

Back to normality

De retour à l’hôtel, j’en mène pas large en Quicksilver, les pieds dans l’eau du lagon. Nous sommes en février, le 1er bain de l’été attendra, pas question d’ajouter un naufrage au sevrage !!! Merav et moi checkons out (ce qui réduira encore la note globale), direction Tel Aviv, non sans faire une dernière visite au docteur Waismann. Une dernière discussion au cours de laquelle il me rappelle que, tant que je suis son traitement de postcure, je suis protégé de l’effet des opiacé. Mon boulot désormais consiste à stimuler ma fonction endorphinique naturelle, en faisant tout ce que j’aime faire dans la vie : « Faites du sport, faites l’amour, masturbez-vous, écoutez de la musique, allez au cinéma, au théâtre… Évitez tous les stimuli qui vous rappellent la drogue, si vous avez besoin d’un psy allez en ville et pas dans un centre spécial drogués, etc. En un mot, back up to normality !!! »
À Tel-Aviv, séjour touristique dans un état de santé plutôt bon. Seules quelques sudations nocturnes me rappellent que je viens de décrocher de 3 g d’héroïne quotidiens. Elles stopperont progressivement au bout de 3 semaines…
Votre serviteur doit cependant confesser une assez nette compensation par l’alcool, surtout dans les premier temps, avec de très problématiques effets secondaires car le traitement neurologique qui bloque mes récepteurs donnent à cette consommation des effets un peu incontrôlables (perte de mémoire, déséquilibre…), qui s’aggravent sévèrement avec le cocktail alcool/cocaïne.
À la finale, quelques mois après le retour et un suivi à 80% du traitement à la naltrexone (quelques périodes de rupture d’appro et quelques oublis), je n’ai retouché qu’une seule fois au brown pour vérifier que je n’en ressentais pas les effets (sevré mais curieux, hé ! hé !). Ce que j’ai effectivement pu vérifier. Je dois reconnaître que je n’avais jamais traversé de sevrage aussi confortable physiquement et psychologiquement et de sortie de sevrage avec un moral aussi bon et une volonté aussi stable. Rien de particulièrement significatif n’est intervenu dans ma vie, ni en positif ni en négatif, qui aurait facilité ou mis à mal la démarche de ce sevrage. Encore 6 mois de naltrexone avant de retrouver ma liberté totale. Vous savez… l’excitante et dangereuse !!

Commentaires (22)

  • payes ou crèves !

    Salut les gens!

    Super cette thérapie, à n’en pas douter.
    Mais… et oui il y a toujours un mais lorsque la mariée est trop belle, le prix : 7000 US $ (infos de l’an dernier) et pas moyens de fractionner le paiement genre 1000$/mois.

    Ceci dit les bienheureux qui ont la chance de pouvoir se l’offrir seront satisfaits, j’en suis persuadé.

    A vos tirelires!

    • Au dernières nouvelle on m’a annoncé 12500 $ à y ajouter avion+hôtel. Ils sont très réactifs et mon contacter après un mail en 2 jours et mon proposer une date début mars. Mais 12500 $ c’est juste pas possible…

  • if you are not a rich man…

    j’aimerais savoir si les prescriptions post sevrage à savoir la neltrexone, l’est vraiment pour rétablir les recepteurs comme il est dit, ou si c’est pas plutot pour assurer au dr weismann une certaine notoriété, qui alimenterait ainsi sa clinique « magique »
    d’autre part si ce sevrage est si bien que cela pourquoi tardons nous icic en france à le faire aux gens qui n’en peuvent plus de leur addiction à la méthadone?????
    money it’s a crime….

    • c est ce que j ai décrit plus bas, cela ne couterait que dalle en France, une anésthésie, une inf et un médecin pour une journée..mais les labos font forcing contre cette méthode, un tox va chercher sa métha tous les jours sans exceptions pendant des années, donc rentrée d argent assurée pour au moins 10ans pour le labo, pour eux chaque tox est une mine d or, alors ils vont pas laisser l’UROD arriver en France…

  • si je compreds pas bien et comme dit BIG, c est qqes cachetons pour autant d’argent , mais 90% des gens gens on de l ordre de 1500€ net/mois comment qu on fait ? c est bien gentil tout çà ,mais le registre n est pas pour nous ….malheureusement .je pense que ces pilules doivent en fait 3 euros si sous ! et avec 6 voir 7 €, aller on a une tablette , sans bien sur la blouse blanche , qui elle , prends la totalité du fric …

  • Précisions

    Nous n’avons pas mis cet article pour faire de la pub au Dr Waissman, mais pour faire réfléchir au sevrage des produits de substitution qui sont souvent mal fait en France.
    D’autre part, vous trouver les meme sevrages pratiqué en Belgique, par exemple et beaucoup moins chers.
    Enfin, pour ne pas faire croire que c’est une méthode miracle, je vous met ci-dessous deux témoignages de personne qui ont fait cette cure et qui ont repris la consommation en allant moins bien ensuite…. donc attention !

    j’ai été en israel au moi d’avril pour suivre le sevrage du dr waissman. apres plusieurs traitement de substitution et beaucoup de rechute, j ‘étais désespérée et mes parents, de qui je suis très proche, ne savais plus quoi faire pour me sortir de la.c’est en cherchant sur internet que j’ai découvert la méthode du dr waissman. après beaucoup de renseignement et trois semaines plus tard,j’étais en israêl, avec ma mere. ce voyage a été la meilleure chose qui me soit arrivée depuis des années. ce traitement est rééllement efficace. les jous qui suivent le sevrage sont difficile mais sans souffrance, contrairement a ce que l’on peut entendre. En fonction de l’addiction du patient, la prise de nalorex de dur de 6 a 15 mois après le sevrage. lorsque l’on prend ce médicament, normalement les morphiniques n’ont aucun effet sur l’organisme. Biensur ce traitement est efficace si la personne est sur de ne jamais retoucher à la dogue. Car si on arrête la naltrexone et que l’on reprend de l’héro, évidemment tout est fichu. Quand on rentre d’israel, on est totalement sevré (aucune dépendance a la naltrexone) . Le principe est simple, sous anesthésie générale, le dr waissman, nous injecte la naltrexone, ce qui va permettre de bloquer tous les récepteurs morphiniques de notre cerveau. S’en suis une crise de manque aigu qui dure plusieurs heures ( pour moi ca a duré 6h) mais cela dépend du patient. Une fois la crise passée, le medecin nous réveille. Durant les trois premiers jours, une fatigue immense, car le corps ne fabrique plus d’endorphine (neurotransmetteur, dont le rôle est d’atténuer la douleur, de procurer du plaisir et d’induire le sommeil principalement) mais sa production reprend en 2 ou 3 jours, et l’on se rétablit tres vite.
    Malheureusement, j’ai replongé et je culbabilise de plus en plus chaque jour d ‘avoir mis une telle somme (8000 euros) et d’être de nouveau dépendante… Le plus dur c’est que je n’ai pas voulu en parler à mes parents pour ne pas les « tuer » une deuxieme fois, et ce secret est tres lourd à porter et à supporter…
    …Cela me rappel les paroles du dr Waissman, quand il m’a dit que si j’avais le moindre soucis avec mon traitement ou même si j’avais tout simplement besoin de parler, je pourrais toujours compter sur eux, mais par contre si j’avais repris de la drogue et du arrêté le nalorex, ce n’était pas la peine que je les appelle.
    Par contre, quand j’étais là-bas, ils m’ont certifiés qu ‘aucun de leurs patients traité n’avait replongé. C’est encore plus dur pour moi de me dire que je suis la seule à avoir fauté.
    Je suis de nouveau sous subutex depuis 3 mois, et je n’en ai parlé à absolument personne. Je vis avec mon copain depuis que je suis rentré d’israêl et il croit que je suis clean, comme tout mes proches.
    Je me sens très mal du fait de mentir à tout le monde. J’ai le sentiment de les tromper, mais je ne trouve pas la force d’en parler.
    Toutes ces déceptions m’affectent beaucoup, je prend depuis peu des anxiolitiques car je fais des crises d’angoisse quand je me retrouve seule, ce qui ne m’était jamais arrivé.
    Tout cela pour dire qu’il est très dur de gérer cette situation.
    Yaya

    onjour a tous je voulais temoigner au sujet de la neuroregulation acceleree pratique en israel que j ai fait il y a un mois ! il est vrai qu apres l anesthesie nous sommes debarrasser de notre dependance physique il est vrai que les jours suivant ne sont vraiment pas evident a gerer avec la fatigue lié a l anhestésie mais ce n est que de la fatigue ! et les 2 dernier j ai senti un changement dans mon comportement et ma perception du monde exterieur que je ne connaissait plus depuis le debut de ma dependance, dans ce pays ou l on se connait personne et sans dependance on se pense pas a la drogue (parce que l on ne peut pas s en procurer) mais des le retour dans mon monde en france les vieux demons ressurgissent et l appel de la drogue ce fait ressentir malgré le nalorex (qui en theorie devrait attenuer ce sentiment) j ai tenu 2 semaine et j ai replonger!! alors ce qui me dise que cette technique a 99pour cent de reussite me font bien rigoler , j avais fait un cure « ordinaire » en france on peut etre que j ai souffert pendant 4j mais qui etait gratuite et qui m avais donner le meme resultat (2semaine d abstinence) alors depenser presque 10000euros (avec le billet d avion qui n est pas compris dans les 8200euros) pour gagner 3j de souffrance c est de la connerie! je pense que si le sejour en israel etait d au moins un mois les chose serait differentes (et encore!!) parce que l on efface pas des années de toxicomanie de notre esprit en 7j!!!!
    Anonymous57

  • Pére de deux héroinomanes qui ont été traités le méme jour par le docteur Waismann depuis plus d’un an sans rechute , je peux vous assurer que cela marche parfaitement. A votre disposition pour en discuter.

  • le Dr Waismann m a sauvé la vie, et pourquoi cela n existe pas en France?? Je le lui ai demandé, il est venu plusieurs fois expliqué sa méthode, mais comme tjrs ( money is money) les LABORATOIRES font forcing contre cette méthode..eh eh eh , bien sur, un junky qui prend de la métha en a pour au moins 10-20ans, voire a vie.Alors que cette méthode UROD ne couterait qu une journée d hospitalisation( gratuite en FRance avec la sécu) en tout et pour tout!Bien sur ça n est pas une méthode miracle, mais elle est plus confortable , et j en sais qq chose, aprés etre passé pendant 15 ans par toutes les méthodes possibles ( sub, métha, décro a l arrache chez moi, a l hopital,etc…)Je ne crache pas sur la métha, elle m a bien aidé qqfois, mais elle m’a aussi détruit l’hypophyse( ça on vous le dit pas en centre), et je souhaite bon courage a qui veut décrocher de la métha.. enfin voilà, c est encore une histoire de pognon pour les big laboratoires pour qui chaque tox est un jackpot.

    • Bonjour, j’ai un problème hypophysaire, un adenome, je suis sous méthadone depuis 14ans, tu penses que c’est connex? Bref, j’aimerai faire cette cure mais évidemment je n’ai pas 8000€!…

  • Je suis sous methadone depuis 10 ans, OK j’ai lacher les opiacés (réelement depuis 5 ans) mais je suis dans un état de profonde dépression depuis que je suis sous métha (10 ans!, j’ai 20/25 ans de conso ( Opiacés sous toutes formes) derrière moi et j’ai aujourd’hui 45 ans. J’ai testé toute les antidepresseurs possible et aucun effet. Quelqu’un connait le lien entre méthadone et dépréssion? Je suis dans un centre de soin pour addict dans le Val d’Oise, bien encadré certe mais en gros on me dit que je dois faire avec mais je ne vais pas tenir longtemps. mon traitement se résume à métha, antidepresseur et benzo mais je ne prend plus de benzo car je dois prendre 15/20 valium pour un effet à peine efficace. Quelqu’un àa un ressenti similaire ? A+

  • Quand j’ai dit à ma femme que ça coûtait 12 500 $ elle m’a fait remarquer que c’était le prix d’une opération de l’appendicite en France sauf que comme on est couvert par la secu on a plus aucune notion des coûts réels des soins en France. Pas faut !

  • bonjour
    jaimerais faire la desintoxication a l urod.le probleme,c’est que je n ai pas de correspondant israelien.beacoup d mis mais ils ne vivent pas en israel
    j ai des envies de suicide car je n en peux plus.intoxication a l oxycontin
    en esperant
    bien a vous

  • Bonjour
    Ma fille vient d’avoir ce traitement. Cela fait 5 jours et malgré la fatigue ressentie elle est très très heureuse. Nous quittons Ashkelon demain. Nous allons passé 3 jours à Jerusalem puis nous rentrerons chez nous à Marseille.
    Il est vrai que c’est cher mais j’ai vécu les 10 dernières années en enfer avec ma fille. Je l’ai vu partir à la salle de bain avec son matos et son garot…. j’ai tout supporté au dépend de ma vie personnelle. Aussi j’ai fait un crédit à la banque sans hésiter.
    Aujourd’hui aucun regret….
    nous sommes heureuses. On ne sait pas ce qui nous attend dans l’avenir mais ça valait le coup d’essayer.
    Que dire du de Waismann: que du BIEN, il a rendu la vie à ma fille…. Merci
    il ne vend pas du rêve, c’est réel

  • bonjour , cela fais vingt ans que je sui sous methadone , je connaisser le traittement et on m’a aussi conseillé l’iboga , mais le pote en question est mort d’une od d’ailleurs , j’ai pri un peu d’iboga , mais n’en es pas senti les effets , je suis marin donc je me suis retrouvé en galere en republique dominicaine , ou gt arrivé a dix milligrames et des que je suis arrivé en france ben alors que depuis dix ans gt a vingt je me retrouve a quarantes milli depuis je suis a ca , je ne prend pas de dope , ni de coco , j’ai 47ans une fille qui aujourdh’ui en a dix huit , je voulais partir en inde et arretter en bouffant du pavos mais j’ai peur que cela finisse en sucette , alors j’ai de faibles revenu , je chante dans un groupe mes textes « pixot combo » , bref j’aimerais pouvoir contacter ce medecin cordialement et merci meme si il faut prendre six mois un traittement sur vingts ans ??? cordialement , a ces médecins qui prescrivent aussi facilement c’est aussi grave , car tous mes potes qui n’ons pas pri de traittement aujourdhui sont actifs , les autres touchent l’AH , mon ex a été a la clinique des star montévideo pfff mario sanchez et olivenstein l’ont rendu pire qu’un bibendaum pour 500euros jours LOL donc la solution est sans doute en israel , merci

  • Bonjour,j aimerais savoir combien coûte cette cure svp, mon fils est accro depuis des années à tout, cocaïne, héroïne, maintenant au crack il sort d une retraite à la l’ibogaine qui n’a pas suffit pour lui, les traitements de substitution ne fonctionnent pas sur lui, bref très peur pour sa santé car en 3 mois lui qui a toujours été costaud à perdu énormément de poids…. Pourriez vous me donner votre avis, merci

  • Bonjour bénéficier d un traitement comme sa en France serait génial étant motivé et voulant vivre normalement je voudrais bien en bénéficier car je me sens emprisonné dans mon corps et ne suis que l’ombre de moi même malgré que je ne me drogue plus depuis des années mais il est impossible pour moi d arrêté la methadone et ayant trop soufferts de mes dixaine de sevrage ambulatoire et hospitalier je n’ai plus la force et le courage se serait une véritable renaissance

  • que faire si on prenait de la morphine a la suite d’une intervention sur le rachis et si on l’a substituee par de la methadone? en effet si on arrive a supprimer la dependance a la methadone ,comment va t on traiter la douleur ensuite?

  • Cela done vraiment envie de le faire, après plusieurs tentative sous methadone et suboxonne sans suxet concluant. Merci pour cette article, qui vien telement de me motiver que je vais prendre tout les renseignement possible à se sujet. Merci à vous.

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