Étienne Apaire n’en fait qu’à sa tête

Alors que la politique de réduction des risques est inscrite dans la loi sur la santé publique depuis 2004, Étienne Apaire n’a pas soutenu à l’ONU la motion en faveur de la réduction des risques liés à l’usage de drogues.
Lors du 54e sommet de l’ONU sur les drogues une motion a été déposée à la dernière minute par l’Allemagne et signée par 25 pays, pour demander que la réduction des risques fasse partie de la stratégie internationale sur les drogues comme le préconise le rapport de la commission européenne sur « l’évolution du marché mondial des stupéfiants entre 1998 et 2007 ». Tandis que les représentants de la délégation américaine n’ont pas moufté, signe que la promesse de Barack Obama de privilégier la politique de réduction des risques fait son chemin, Étienne Apaire, lui, s’y opposait.

Dans une interview accordée de Vienne, le président de la Mildt n’a que du mépris pour le rapport de la Commission européenne – « un rapport parmi d’autres » – et encense l’ONU, quitte à travestir la réalité : « Nous nous félicitons de l’action de l’ONU contre le crime et la drogue qui, si elle n’a pas éradiqué la coca et le pavot, a par son action évité le délabrement de certains États et participé à la baisse de la consommation de cannabis dans le monde. On peut se poser la question de savoir quelle serait la situation si l’action de l’ONU n’avait pas existé. »

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