Suite à la suppression du financement d’Asud par la MILDT, Médecins du Monde et un collectif porté par Act Up ont écrit chacun une lettre ouverte au Président de la MILDT, M. Étienne Apaire, pour qu’il revienne sur sa décision.
Réunies le 19 novembre 2007, les associations du secteur de la réduction des risques et du soin prennent acte avec grand regret de la suppression du financement MILDT à lassociation ASUD pour lorganisation de son colloque annuel.
ASUD étant une association de patients labellisée par le ministère de la santé et le représentant emblématique des usagers concernés par les drogues illicites, elles considèrent ce désengagement comme une attaque inacceptable contre les usagers eux-mêmes et à travers eux, contre lesprit et lobjet de la politique de Réduction Des Risques.
Mais au delà, par son refus de stigmatiser les usagers selon les produits quils consomment, cest également la pratique addictologique qui se trouve visée.
Cette décision du nouveau Président de la MILDT sinscrit à lévidence dans une logique de confrontation avec les orientations actuelles des acteurs de la réduction des risques et du soin.
Il est nécessaire dy répondre de la manière la plus large et la plus unitaire. Ainsi, le collectif INTER-PES dIle de France, manifeste son entière solidarité avec les usagers et leurs représentants et appelle les organisations représentatives de la réduction des risques et du soin en addictologie ainsi que les structures et acteurs concernés, à signer et à faire signer la lettre ouverte au Président de la MILDT (texte ci-dessous à linitiative dACT-UP).
Abandon du soutien de la MILDT à Asud
Réunies le 19 novembre 2007, les associations du secteur de la réduction des risques et du soin prennent acte avec grand regret de la suppression du financement MILDT à lassociation ASUD pour lorganisation de son colloque annuel.
ASUD étant une association de patients labellisée par le ministère de la santé et le représentant emblématique des usagers concernés par les drogues illicites, elles considèrent ce désengagement comme une attaque inacceptable contre les usagers eux-mêmes et à travers eux, contre lesprit et lobjet de la politique de Réduction Des Risques.
Mais au delà, par son refus de stigmatiser les usagers selon les produits quils consomment, cest également la pratique addictologique qui se trouve visée.
Cette décision du nouveau Président de la MILDT sinscrit à lévidence dans une logique de confrontation avec les orientations actuelles des acteurs de la réduction des risques et du soin.
Il est nécessaire dy répondre de la manière la plus large et la plus unitaire. Ainsi, le collectif INTER-PES dIle de France, manifeste son entière solidarité avec les usagers et leurs représentants et appelle les organisations représentatives de la réduction des risques et du soin en addictologie ainsi que les structures et acteurs concernés, à signer et à faire signer la lettre ouverte au Président de la MILDT (texte ci-dessous à linitiative dACT-UP).