10 mesures d’urgences contre la marginalisation et l’extension du SIDA chez les usagers de drogues

  1. Accès facilité aux seringues, généralisation des programmes d’échanges de seringues et installation de distributeurs automates
  2. Aise en place de programmes méthadone dans toutes les grandes villes françaises. (il n’y a actuellement que 52 places, uniquement à Paris)
  3. Organisation de réseaux de médecins généralistes se répartissant la prise en charge des toxicos, où circulerait une information spécifique. En corollaire, possibilité pour ceux-ci de prescrire des produits de substitution (y compris les spécialités inscrites aux tableau B)
  4. Accès libre, gratuit, anonyme et sans condition de sevrage aux soins médicaux et hospitaliers (prise en compte de la dépendance)
  5. Arrêt immédiat des incarcérations de toxicomanes pour simple délit d’usage de stupéfiant ; suppression de l’injonction thérapeutique.
  6. Prise en charge médicaux-sociale des détenus séropositifs pendant leur incarcération et au delà de leur sortie.
  7. Visite obligatoire d’un médecin aux toxicos en garde à vue depuis plus de 8 heures.
  8. Augmentation des places disponibles en post-cure (actuellement 600 lits pour près de 200 000 toxicos)
  9. Mise en place de structure d’accueil, d’hébergement pour les toxicos les plus marginalisés, souvent sans aucune couverture sociale.
  10. Aides des pouvoirs publics à la création et au fonctionnement autonome de groupes d’auto-support d’usagers et ex- usagers de drogues et participation aux décisions prises en matière de toxicomanie.

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