Le SIDA

Le SIDA est une maladie qui détruit le système immunitaire (défense du corps contre les maladies). Résultat : des maladies de toutes sortes peuvent alors se développer. On parle à ce moment là de “maladies opportunistes”, puisqu’elles profitent de l’absence de défense du système immunitaire (ou de sa faiblesse).

Être séropositif, ce n’est pas être malade. Seulement, le virus du SIDA a été rencontré par la personne séropositive. L’Usager séropositif doit alors faire plus attention que les autres personnes pour ne pas subir une surcontamination par une autre souche du virus du SIDA.

Le virus en lui-même est très fragile. Il ne supporte ni l’air, ni l’eau-de-Javel, ni l’alcool 90°. Cependant, laisser sécher une seringue n’est pas efficace : des gouttes de buées suffisent à transmettre le virus par l’aiguille. La solution la plus façile, la plus rapide, la plus efficace, c’est naturellement de changer de seringue, pour en acheter une stérile !

Ne jette pas tes vieilles seringues n’importe où le chapeau de l’aiguille peut se retirer, et des enfants curieux pourraient se piquer au travers d’un sac-poubelle. Par précaution, nous devons donc casser l’aiguille de l’ancienne seringue pour que personne d’autre ne puisse l’utiliser. Attention toutefois à ne pas laisser traîner l’aiguille ainsi cassée.

Être un usager responsable, ce n’est pas seulement se préoccuper d’avoir des seringues neuves. C’est aussi utiliser les préservatifs, quelles que soient les circonstances. La confiance ne suffit pas. Avoir fait le test de dépistage non plus. (un très grand délai étant nécessaire (3 mois) entre le contact avec le virus et son dépistage). Le préservatif est un jeu qui n’exclu pas l’amour. Porter des préservatif sur soi est une marque d’espoir (d’une rencontre).

La moitié d’entre-nous sommes déjà séropositifs. Ne cherche pas de qui cela vient ! Mais cherche à prévenir tous ceux avec qui tu as “tourné” ces derniers temps. Le geste de prévention n’est pas facile ! Dire à quelqu’un “fais le test !”, c’est dur. Mais personne ne sait qui de toi ou de la personne a été le premier en contact avec le virus, et le problème n’est pas là. Il s’agit de faire jouer la solidarité, et le premier geste est de rester vigilant lors de “fêtes” où drogues et sexualités peuvent se mêler.

Le SIDA n’est pas une maladie honteuse. Si tu es séropositif ou malade du SIDA, ne cherche pas à le nier, à t’isoler. Tu dois être plus prudent, mais tu continues à vivre. La vigilance n’est pas la privation des plaisirs. Il s’agit de faire rentrer de nouveaux réflexes dans nos us et coutumes. Mieux vaut parfois attendre l’ouverture d’une pharmacie plutôt que de gagner une heure en perdant un mois à l’hôpital, voire pire. Une seringue propre ne dispense pas du préservatif. Le sexe-sans-risque (SSR) s’accompagne d’un usage à risque réduit (URR). L’usage propre, ça s’apprend, et c’est une carte de visite pour instaurer la confiance avec tous les partenaires.

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